La gestion de l’après-covid
Avec la crise économique que tout le monde prédit, Marc Vuillemot évoque les mesures qu’il entend prendre pour amortir le choc. « Nous allons renouveler les aides et exonérations que nous avons mises en place pour aider les acteurs économiques, assure-t-il. Il est aussi à mon sens vital de renforcer, avec la métropole, le travail de promotion du territoire afin de faire venir les touristes. Pour les familles impactées par la crise et la fin du chômage partiel, il nous faudra augmenter la subvention au CCAS, et j’ai décidé de multiplier par , les subventions allouées aux associations solidaires (Restos du Coeur, Secours catholique, Cresus…) ». « Je souhaite aussi que, dans nos marchés publics, nous passions de à % les obligations en matière de recrutement local. Et puis avec la métropole, poursuit le candidat, il nous faudra conforter la diversification économique et écologique pour développer les circuits courts. Je reprends d’ailleurs la proposition de Luc de s’appuyer sur des structures de type coopératives pour valoriser nos producteurs locaux. Enfin, à court terme, nous souhaitons adhérer à la fève, cette monnaie locale citoyenne, et on envisage de verser les primes aux fonctionnaires avec cette monnaie alternative à dépenser dans les commerces du territoire ».
mandat, et je ne suis candidat à aucune autre élection, d’autant que je n’aurais a priori aucune chacune aux sénatoriales !
La crise va impacter les finances, déjà en situation difficile. Vous pourriez renoncer à certains projets, voire augmenter les impôts ?
Il ne sert à rien d’augmenter des impôts que les gens ne pourraient pas payer ! Mais oui, la crise – et surtout les pertes de recettes que nous allons connaître, à commencer par celles du casino - amène à revoir le calendrier des investissements. L’Anru a
() donné son accord pour étaler certaines opérations du programme de
rénovation du centre ancien. Mais il nous faut garder à l’esprit que chaque chantier reporté représente autant de travail en moins pour les entreprises du BTP, qui dépendent à % de la commande publique. Dans un contexte où, en plus, une inquiétude pèse sur l’avenir des Cnim, il nous faut plus que jamais relever les enjeux de diversification économique avec le tourisme, les loisirs, la culture, le technopole de la Mer et, bien sûr, oeuvrer pour la transition écologique et énergétique de notre territoire 1.Etablissement public foncier, qui a acheté les terrains en vue du projet immobilier. 2. Agence nationale de la rénovation urbaine.