Gérard Marignane : « Nous sommes tournés vers l’avenir »
La Verdière Gérard Marignane et ses colistiers sont arrivés en tête au premier tour. Ils ne changent pas leur projet « déjà tourné vers un changement des comportements »
Comme au premier tour, trois bulletins seront posés sur les tables de vote le 28 juin prochain. À l’instar des deux autres listes, l’actuel adjoint aux travaux, Gérard Marignane, et ses colistiers, arrivés en tête le 15 mars, se présentent de nouveau devant les électeurs.
Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?
Nous sommes arrivés en tête avec une petite avance. La crise sanitaire a freiné pas mal de personnes, mais, malgré tout, nous avons réalisé un score de % de votants à peu près. Ce qui n’est pas mal dans ce contexte. Nous avons fait une campagne positive avec de nombreux échanges constructifs lors de réunions de quartiers.
Plus deux réunions publiques. Notre programme est réaliste, tourné vers l’avenir en essayant d’améliorer le présent. On a subi pas mal d’attaques. Nous n’avons pas répondu et restons fidèles à notre ligne de conduite.
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour ?
On a toujours trois listes. Nous proposons un programme qui a, bien sûr, des points communs avec les autres listes, mais il est beaucoup plus axé sur l’environnement et la transition écologique. C’est ce qui nous différencie. On a beaucoup travaillé sur ces orientations et pris de nombreux contacts. Nous sommes prêts à démarrer la réalisation de tous nos projets. Par ailleurs, notre liste est composée de colistiers aux compétences complémentaires. Contrairement aux autres listes, ils n’ont pas de liens familiaux.
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes ?
Difficile à dire. Pendant toute la période du confinement, j’ai été présent en mairie avec le maire et une adjointe. Les deux autres têtes de liste, un adjoint et un conseiller de l’opposition, ont brillé par leur absence. J’ai tiré les conséquences de cette crise. J’ai pu voir les faiblesses et les atouts que l’on pouvait avoir.
Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquences de la crise sanitaire ?
Non. Notre programme était bien établi avant la crise. On était déjà tourné vers un changement des comportements. On s’est engagés en signant le pacte de transition écologique. Nous avons hâte de nous lancer dans les projets : la construction d’un bâtiment commercial qui accueillera une boulangerie et un pôle de santé, la rénovation du centre ancien, l’extension du parc photovoltaïque… On sera peut-être amenés à lisser ces projets dans le temps et à les modifier en fonction des aides de l’État revues à la baisse.
Siègerez-vous au conseil municipal si vous perdez le scrutin du juin ?
Oui, bien sûr, dans une opposition constructive. Mais je n’envisage pas cette issue.