Le maire Horace Lanfranchi réplique à Serge Langlet
Le maire Horace Lanfranchi a peu goûté les propos de l’adjoint aux sports Serge Langlet qui a mis en cause (notre édition d’hier) son action ou encore les compétences de sa fille, Christine Lanfranchi, tête de liste « Union pour SaintMaximin », sur laquelle il figure également, en avantdernière position. « Après avoir dit dans vos colonnes que je jetais l’argent par les fenêtres, voilà qu’aujourd’hui il distribue les bons et mauvais points. Faut-il se sentir détenteur de droit divin en affaires municipales pour tenir des propos dont je ne suis pas sûr qu’il ait mesuré la portée ? », ironise le président honoraire du conseil départemental. Au sujet du projet de parc des sports et de la consultation des associations locales, « je tiens à sa disposition les comptes rendus avec lesdites associations. Qui peut donc croire aux déclarations rancunières à la limite mensongères d’un élu qui a marché dans mes pas toutes ces années ? »
Relations avec les partenaires
Au sujet des relations entretenues entre la mairie et les institutions partenaires, notamment Didier Brémond, président de l’agglo Provence verte (lire aussi ci-dessous), « les aides qu’il nous apporte, ainsi que les soutiens qu’il nous donne, montrent s’il en était besoin le contraire de ces dites affirmations. »« Nul n’ignore les rapports amicaux que nous entretenons », en outre, avec le président de la Région, Renaud Muselier. Et côté Département, « c’est le viceprésident Sébastien Bourlin qui est notre porte-parole auprès du président Marc Giraud. Il est à noter que le président Giraud a toujours favorablement répondu aux demandes effectuées par la commune. » Horace Lanfranchi s’interroge alors : « Ou bien l’auteur de ces critiques ne connait rien à la gestion municipale, ou alors il aime se répandre en fausses nouvelles, ou alors les deux à la fois... »
« Pourquoi autant defiel?»
Au sujet de l’action municipale, « je laisse à chacun le soin de juger les résultats obtenus par les équipes auxquelles j’ai participé, dont il se targuait avantageusement de faire partie. Je laisse à chacun le soin de juger l’oeuvre accomplie au service de notre ville pendant tout ce temps. » Le maire semble finalement dans l’incompréhension : « Alors pourquoi tant de haine ? Pourquoi déverser inutilement autant de fiel ? Qui sortira grandi de cette affaire ? Chacun en jugera. »