Les cinq enseignements du scrutin
Grand chelem pour Les Républicains dans la métropole toulonnaise. Les douze candidats soutenus par LR ont été élus avec, en outre, une victoire de prestige à La Seyne. Une satisfaction pour le président de TPM (lire ci-contre). Mais, comme le souligne Hubert Falco - parce qu’il parle en connaissance de cause c’est sans doute la victoire de Dominique Lain sur le candidat-maire RN, au Luc, qui ravit le plus le camp de la droite républicaine. «Une
belle soirée» ponctue simplement le représentant dans LR dans le Var, JeanLouis Masson.
LREM
Plus étonnant mais affirmé, le sentiment de «satisfaction» de La République en
Marche. « Une ville aux couleurs des marcheurs, Roquebrune-sur-Argens et de nombreux élus sur certaines listes... C’est satisfaisant au regard de notre point de départ», assume Reynald Cadoret, le référent de LREM
dans le Var avant d’ajouter... «nous avons participé au recul du Rassemblement national». En effet, « faire barrage au RN» était déjà l’obsession de la secrétaire
d’Etat, Brune Poirson. Pourtant, ni Philippe MichelKlaisbauer à Fréjus, ni Sereine Mauborgne à Cogolin, ni Valérie Gomez-Bassac au Luc par exemple n’ont défié les candidats d’extrême droite... «Par notre absence nous avons permis l’élection de candidats proches de nos valeurs là où le RN était en bonne position» se justifie Reynald Cadoret.
Rassemblement national
Côté Rassemblement national, c’est la douche froide. Le second tour n’a pas sauvé le premier. Seule Fréjus reste acquise au RN. Pour Frédéric Boccaletti, l’explication est simple : la
faible participation. «La preuve, à Six-Fours, Jean-Sébastien Vialatte remporte le scrutin avec 51% des suffrages mais il compte moins d’électeurs que moi en 2014. Et je n’avais obtenu que 35% des voix».