Hervé Stassinos conserve la mairie du Pradet
L’ancien maire ou le maire sortant ? Hier soir, au Pradet, le suspense tournait autour des noms des deux favoris : Bernard Pezery, maire de 2012 à 2014 et Hervé Stassinos, maire sortant, qui lui avait arraché l’écharpe en 2014 pour quelques suffrages d’avance. Une victoire liée en partie à la fusion opérée à l’époque avec le troisième homme du scrutin : Lionel Riquelme. Cette année, pas de fusion durant le très long entredeux tours.
Affichant 10 % en mars, Lionel Riquelme a fait le choix de se maintenir. De son côté, refusant catégoriquement toute idée de fusion, Bernard Pezery (sans étiquette mais de sensibilité divers gauche) récoltait les ralliements sans conditions de Frédéric Fiore (Un Pradet pour tous), Laurent Bailloux (PSPCF-EELV) et même in extremis Jean-Louis Savarin (Modem-LREM). De quoi espérer un report de voix lui promettant une large avance sur Hervé Stassinos (LR). Ce dernier, mettant inlassablement en avant un bilan qu’il juge « solide » pensait engranger les suffrages en mouillant la chemise durant la crise sanitaire… tout en avouant une certaine inquiétude. Autant dire qu’en début de soirée, les souffles étaient courts face au tableau du bureau centralisateur en mairie. Seule l’équipe Riquelme, devinant sans illusion qu’elle arriverait troisième profitait de la fontaine du parc et des derniers rayons du soleil sur la très longue campagne municipale en commentant la participation de 54,87 %. Sur les premières centaines dépouillées en mairie, Pezery dépasse de la tête et des épaules Stassinos.
Un peu plus tard, l’équipe Stassinos découvre avec soulagement que sur les 2 000 premières enveloppes ouvertes dans la commune, elle reprend la tête… et elle ne la quittera plus. À 20 h 45, le maire redescend de son bureau. Les « définitifs » ne sont pas encore officiellement tombés, mais il ne peut se retenir d’afficher un pouce en l’air et un large sourire qui ne laisse planer aucun doute sur l’issue du scrutin. Cinq minutes plus tard, il annonce au micro sa seconde victoire et avoue « avoir un peu pleuré ». « J’ai eu chaud, avoue-t-il. Ce qui a fait la différence, ce sont les 6 ans de mandat et l’énergie qu’on y a mis. tour
Hervé STASSINOS (LR)
Bernard PEZERY (Sans étiquette div G)
Lionel RIQUELME (Sans étiquette)
RAPPEL TOUR
Hervé Stassinos
(LR) Bernard Pezery (Sans étiquette div G) Frédéric Fiore (Sans étiquette) Laurent Bailloux (PS-PCF-EELV) Lionel Riquelme (Sans étiquette) Pierre Karbovnik (RN) Jean-Louis Savarin (Modem)
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Les Pradétans ont senti qu’on était motivés et qu’on avait envie de continuer. »