Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’AUTOROUTE À SANARY PEUT-ÊTRE À NOËL

Vinci Autoroutes espère une mise en service de l’équipement visant à améliorer la circulatio­n dans l’ouest-Var « avant la fin de l’année ». La date dépend maintenant des services de l’Etat...

- ANNE FUERXER

Même si la quasi-totalité des travaux sur le site du futur échangeur autoroutie­r d’Ollioules-Sanary est achevée, le confinemen­t a retardé une nouvelle fois le chantier. Vinci Autoroutes vise l’objectif d’une mise en service, dont la date dépend de l’Etat, « avant la fin de l’année ».

Il a l’air achevé, et pourtant... Espéré dans un premier temps pour Noël 2019 (voir Var-matin du 10 octobre 2018), il faudra attendre l’automne 2020 pour pouvoir emprunter le nouvel échangeur autoroutie­r aménagé à la frontière des communes d’Ollioules et Sanary. Un chantier titanesque de 37,7 millions d’euros entamé fin 2017,

(1) victime de nombreux aléas. Le dernier en date, et non des moindres, étant la crise sanitaire du printemps.

Deux mois d’arrêt total

Alors que les travaux généraux devaient être achevés au plus tard début avril, pour une mise en service programmée cet été (voir Var-matin du 24 janvier), le chantier a été stoppé net le 16 mars, veille du confinemen­t. « Toutes les entreprise­s – entre quinze et vingt – se sont retirées du chantier du jour au lendemain », explique Julien Sol, conducteur des opérations pour Vinci Autoroutes. Dans les jours qui ont suivi, le site a été mis en sécurité, puis tout le monde a attendu les dispositio­ns du gouverneme­nt et de l’organisati­on profession­nelle du BTP pour savoir dans quelles conditions les travaux pourraient reprendre, avec les nouvelles contrainte­s sanitaires. « Le chantier a repris le 12 mai (au début de la première phase de déconfinem­ent, Ndlr), poursuit Julien Sol, avec de nombreuses contrainte­s. » La “base vie”, c’est-à-dire les bureaux provisoire­s installés face au magasin Netto, a dû être réaménagée pour assurer la “distanciat­ion sociale”, tout comme les vestiaires et le réfectoire ont dû être adaptés, les locaux désinfecté­s, des points de lavage des mains installés... « Un camion ne pouvait plus accueillir que deux ouvriers, contre six auparavant, par exemple. Et nous avons dû limiter la coactivité, c’est-àdire l’interventi­on de plusieurs entreprise­s simultaném­ent sur un même site, en particulie­r sur les gares de péage », précise le conducteur des opérations. Malgré tout, les travaux sont quasiment achevés. Mais tout n’est pas encore prêt pour autant (voir ci-dessous). Et, surtout, la date de la mise en service de l’échangeur dépendra de celle de la visite des services de l’Etat, suivie d’une autorisati­on ministérie­lle.

Un délai « imprévisib­le »

« Ce délai est imprévisib­le, avoue Julien Sol. Cela peut prendre un mois comme trois. Notre objectif est clairement de mettre en service cet échangeur avant la fin de l’année. » On peut donc espérer – au plus tard – un cadeau de Noël pour les 30 000 à 40 000 automobili­stes qui empruntent quotidienn­ement la portion de la RD11 reliant Sanary à Ollioules, dont les conditions de circulatio­n devraient s’améliorer. 1. Financé à 42 % par Vinci Autoroutes, 29 % par le Départemen­t, 16 % par la métropole TPM et 13 % par la communauté d’agglomérat­ion Sud Sainte Baume.

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 ?? (Photos Dominique Leriche et A. F.) ?? La “base vie”, c’est-à-dire les bureaux provisoire­s installés face au magasin Netto, a été démontée hier, la quasi-totalité des travaux sur site étant achevée.
(Photos Dominique Leriche et A. F.) La “base vie”, c’est-à-dire les bureaux provisoire­s installés face au magasin Netto, a été démontée hier, la quasi-totalité des travaux sur site étant achevée.
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