TERRE BLANCHE Le Pôle France passe un cap
Le Pôle France va définitivement prendre ses quartiers à Terre Blanche à la rentrée. L’un des deux centres de performances de la Fédé avec le Golf National accueillait déjà de jeunes espoirs
C’est une suite logique. Le Pôle France de la Fédération française de golf va définitivement déménager à Terre Blanche. Une structure et un partenariat entre le domaine privé varois et la FFG qui permettra de proposer dès septembre un vrai « Sport/étude » à 14 pensionnaires triés sur le volet. « On loue un appartement spécialement pour les cours et une directrice a mis en place le programme » , dévoile Matthieu Santerre responsable du Centre de performance national de Terre Blanche qui regroupe le pôle espoir et le pôle France en une seule entité encadrée par 5 coaches. L’une des deux pépinières à champions estampillée FFG avec le Golf National à Guyancourt.
« De la e jusqu’au post-bac »
Désormais, la totalité des cours se feront sur place dans cet impressionnant écrin où l’on retrouve deux parcours. Si certains cours se font à l’aide de visio conférence selon les catégories d’âges, l’encadrement des jeunes espoirs choisis par la Fédération est extrêmement poussé. «De la 4e jusqu’au post-bac jusqu’à l’âge de 20 ans, nos joueurs peuvent développer à la fois leurs compétences golfiques et poursuivre leurs études. » Les futurs pros sont logés à quelques centaines de mètres du centre de performance de l’Albatros mis à disposition par Terre Blanche qui devrait se doter d’une nouvelle zone de wedging. Encadrés, ils parfont aussi leur autonomie. Les journées sont entièrement pensées pour rendre le jeune golfeur performant. Après le petit-déjeuner, direction la salle de sport. Réveil musculaire, étirements, un préparateur physique est là pour guider les jeunes qui vont ensuite se disperser dans le domaine selon les emplois du temps. Certains filent en cours quand d’autres jouent carte sur table avec le psychologue du sport Makis Chamalidis. Un autre réveil cette fois, celui de l’esprit. Les bases d’une carrière sont posées. Ensemble, ils définissent les objectifs, les moyens d’y parvenir, parlent des doutes comme des joies, et font en sorte que la confiance du joueur grandisse au fil de son parcours.
« On a des minima comme pour les JO »
« Les 5 - 6 premières semaines de septembres sont consacrées à l’entraînement ici ensuite on part en tournois », explique Santerre. L’année est décortiquée en tranches, alternant semaines de compétitions et stages, avec l’enseignement sur place à Terre Blanche. Cette semaine, la nouvelle promotion va découvrir le resort. « Ils seront évalués par les entraîneurs », confie celui qui accompagne dans le coaching les Azuréens Romain Langasque et Alexander Levy. Le curseur a clairement été mis sur l’élite. Si les jeunes ne remplissent pas un cahier des charges en termes de résultat, ils devront quitter le centre. «On a mis des minima comme pour les JO. Mais on est en train de voir si on peut mettre en place un joker pour laisser un temps d’adaptation. L’encadrement d’un jeune représente un coût de 55 000 euros donc on doit aussi rendre des comptes auprès de la Fédé pour que l’argent soit bien utilisé », précise Santerre.