A l’amour, à la mort
De François Ozon Avec Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Philippine Velge. Durée : h . Genre : Comédie dramatique. Notre avis :
L’histoire
Lors d’une sortie en mer sur la côte normande, Alexis (Félix Lefebvre), 16 ans est sauvé héroïquement du naufrage par David (Benjamin Voisin). Ce dernier, légèrement plus âgé le fascine et pourrait bien être l’ami de ses rêves. Mais ce rêve durera-t-il plus qu’un été ?
Notre avis ÉTÉ
Tel un Woody Allen, François Ozon tourne vite, au rythme pratiquement d’un film par an. Il a aussi la capacité à se renouveler constamment… Ainsi après le choc Grace à Dieu, il change de registre et nous revient avec une oeuvre qui respire la jeunesse et la vie. Mais attention, pour le cinéaste pas question de faire de cette adaptation du roman La Danse du coucou un film mineur. Sa chronique adolescente, pourrait être la simple histoire de deux êtres, de deux corps qui vont s’aimer intensément, le temps d’un été. Elle pourrait n’être également qu’un hommage, vibrant et nostalgique aux années 1980. La photo lumineuse et volontairement graineuse assurée en pellicule Super 16 mm de Hichame Alaouie capte fidèlement l’atmosphère de l’époque. Pourtant, la passion entre Alexis et David dépasse largement ce cadre et ne tombe à aucun moment dans la légèreté. De la rencontre à la séparation, cet amour est hanté par la mort. Omniprésente, la grande faucheuse fascine Alexis. Il ne s’en cache pas, le confie même au spectateur en voix off dès les premières minutes, imposant ainsi un décalage avec le cadre festif : plage, fête foraine et bars bondés des alentours. Véritable
révélation, Felix Lefebvre, acteur blond aux traits doux, retranscrit parfaitement les tourments de cet adolescent « Rimbaldien » qui tombe sous le charme du bel apollon venu à son secours. Un personnage mystérieux, taciturne auquel Benjamin Voisin prête ses traits avec conviction. Entre celui qui n’ose pas se lâcher et son mentor, qui souhaite vivre chaque moment à cent à l’heure, l’alchimie est immédiate. Leur dispute n’en sera que plus meurtrière… Aux côtés de ces deux révélations, François Ozon soigne les seconds rôles. Isabelle Nanty est une mère passive mais aimante, Valéria Bruni Tedeschi une madre à la fois sans gêne mais aussi à fleur de peau et Melvil Poupaud, un professeur compréhensif. Avec sa direction d’acteur au diapason et sa réalisation inspirée qui fait éclore les sentiments avant de les questionner puis de les malmener, cet Eté 85 s’impose comme un excellent cru, à la hauteur du talent de son prolifique auteur.
L’histoire
Marguerite et Margot (Lila Gueneau) ont toutes les deux douze ans, avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes... Et son époque. Car l’une vit en et l’autre en . Mais c’est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l’époque de l’autre. À ans d’écart, elles se lancent dans une grande aventure pour retrouver leurs présents respectifs…
Notre avis
Si le concept de faire changer