Le maître de cérémonie
Eurosport retransmettra en direct, à partir de 18 h 30, la présentation des équipes sur la place Masséna, et c’est qui sera le chef d’orchestre de la chaîne
Voilà vingt ans que Guilaume Di Grazia commente le Tour de France pour Eurosport. L’auteur d’un livre sur l’épopée de Julian Alaphilippe en 2019 (Orage et désespoirs - Pourquoi Julian Alaphilippe pouvait gagner le tour de France ?) commentera la présentation des coureurs place Mass & na.
La présentation des équipes est une étape importante sur le Tour. En quoi l’édition est-elle différente ?
Bizarrement, la présentation ne différera pas vraiment d’une édition ordinaire. On sera en plateau depuis Paris, c’est toujours le cas sur l’épreuve car on prend généralement le train le lendemain pour se rendre physiquement sur le site du grand départ. Cette saison, on va rester sur Paris car pour des raisons sanitaires il faut tout mettre en oeuvre pour que la course aille au bout. Moins il y a de gens sur la caravane, plus le Tour a de chance de se terminer.
Qu’est-ce que cela change dans votre manière de travailler ?
A Paris, on va être trois à commenter et on sera chacun dans une cabine séparée. C’est-à-dire que l’on va commenter sans se voir. Heureusement que l’on se connaît bien avec Steve Chainel et Jacky Durand sinon c’est difficile de créer quelque chose à l’antenne sans se voir...
A quel Tour devons-nous nous attendre ?
Sans doute le plus ouvert depuis plus de dix ans. On l’a vu sur le Dauphiné, tout a volé en éclats. Il y a des doutes sur INEOS qui semble avoir une équipe moins forte que d’habitude. Il y a beaucoup d’équipes qui vont venir avec des leaders imprévus comme AGR puisque Romain Bardet n’avait pas prévu, au départ, d’être sur le Tour. Sans oublier que nous sommes à un croisement de générations car un garçon comme Bernal n’a que - ans quand des Pinot, Quintana ou Bardet approchent la trentaine.
Peut-on assister à un vainqueur surprise ?
À l’exception de Bernal, il n’y a aucun ancien vainqueur au départ donc les chances de voir un nouveau nom l’emporter sont importantes. Un Français ? Pourquoi pas, c’est le bon moment en tout cas. Mais il n’y a qu’un seul Tricolore qui peut aller au bout, c’est