Covid- : la Belgique place Paris en « zone rouge »
Tout comme la Roumanie, une grande partie de l’Espagne, et les Bouches-du-Rhône, la Guyane et Mayotte, Paris est désormais classée en « zone rouge » par la Belgique, a indiqué, hier, le ministère belge des Affaires étrangères. Concrètement cela signifie que les Belges ou étrangers arrivant de la capitale française devront se soumettre à un test de dépistage du coronavirus et à une période d’isolement, ou se verront refuser l’entrée sur le territoire.
Les Alpes-Maritimes en rouge
Les départements limitrophes de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, ainsi que ceux de la Sarthe, de l’Hérault et des Alpes-Maritimes, ont également été classés en « zone rouge » selon le site du ministère. Les autorités sanitaires belges considèrent que les séjours à l’étranger sont un important facteur de risque de propagation du virus dans le royaume, où les nouvelles contaminations (moins de 500 par jour) sont de nouveau orientées à la baisse après une recrudescence en juilletaoût. En août, 22 % des personnes testées positives revenaient d’un voyage, selon des chiffres communiqués, hier, par l’institut scientifique
Les personnes arrivant de Paris devront se soumettre à un dépistage ou à une période d’isolement.
de santé publique Sciensano. En outre, à Bruxelles ce mois-ci, seule une minorité (40 %) de voyageurs revenant de zone rouge a accepté de se soumettre à un dépistage pourtant théoriquement obligatoire, a rapporté l’agence de presse Belga.
L’Allemagne et le Royaume-Uni aussi
Avant la Belgique, l’Allemagne avait déjà classé il y a deux jours Paris comme « zone à risques » pour le virus, à côté des autres départements d’Île-de-France et de la région
Provence-Alpes-Côte d’Azur. Toute l’Espagne, à l’exception des îles Canaries, ainsi que la capitale belge Bruxelles et plusieurs régions de Roumanie, de Bulgarie et de Croatie sont considérées de la même manière par les autorités allemandes. Les vacanciers qui en reviennent doivent se soumettre à un test et à une quarantaine obligatoires. Depuis le 15 août, le Royaume-Uni impose également une quarantaine de 14 jours aux personnes arrivant de France, qu’elles soient des touristes ou des locaux rentrant chez eux.
L’Iran accepte l’accès de l’ONU à deux sites nucléaires suspects
L’Iran a fini par consentir au gendarme international du nucléaire AIEA l’accès à deux sites nucléaires présumés, au moment où s’achevait la première visite à Téhéran du nouveau directeur de cette institution de l’ONU. Ce feu vert iranien intervient aussi dans un contexte tendu lié à la tentative des Etats-Unis de réimposer à Téhéran des sanctions onusiennes. Mais Washington a de nouveau essuyé mardi un camouflet devant le Conseil de sécurité des Nations unies. « L’Iran fournit volontairement à l’AIEA l’accès aux deux sites spécifiés par l’Agence » ,ont écrit, hier, cette dernière et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) dans un rare communiqué conjoint. « Les dates de l’accès de l’AIEA et des activités de vérification ont été convenues », ont-elles ajouté, sans pour autant divulguer de calendrier.
Méditerranée orientale : escalade de manoeuvres militaires entre la Turquie et la Grèce
« Les manoeuvres qui ont eu lieu aujourd’hui n’aident pas » à faire baisser les tensions, a estimé la ministre de la Défense, Annegret KrampKarrenbauer, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense de l’UE à Berlin. Malgré les appels à la désescalade, des manoeuvres militaires rivales ont eu lieu, hier, en Méditerranée orientale, dans un contexte de tensions croissantes entre la Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l’Otan, qui se disputent des zones maritimes riches en hydrocarbures. D’un côté, des navires de guerre turcs ont procédé à des exercices. De l’autre, « Chypre, la Grèce, la France et l’Italie se sont mises d’accord pour déployer une présence commune en Méditerranée orientale dans le cadre de l’Initiative quadripartite de coopération (QUAD) », a annoncé le ministère grec de la Défense.