« On va tous y avoir droit »
Rares Fortuneanu, entraîneur du Saint-Raphaël Var HB
Particulièrement satisfait de la préparation de son équipe et donc sûr de l’état de forme de ses joueurs, l’entraîneur du SRVHB est moins confiant quant à la reprise de la Starligue, fixée au septembre prochain pour les Raphaëlois.
Rares, comment se passe cette préparation estivale et êtes-vous satisfait du travail réalisé avec l’ex préparateur physique de l’équipe de France, Alain Quintallet ?
Très bien, et je suis très heureux qu’il ait accepté le défi de travailler avec nous. C’est le meilleur, il a vécu avec l’équipe de France et il a baigné dans l’exigence et la discipline du haut niveau. Il a complètement changé ma vision de la préparation physique. C’est simple, en quatre semaines, les joueurs ont touché trois fois le ballon. Il les a fait travailler dur pour qu’ils se sentent tous très fort individuellement et pour qu’ils se concentrent sur leur physique. Pour moi, à côté de Melic et Marescot (ailier droit et pivot de Chambéry recrutés cet été par le club varois), Alain est une vraie recrue pour le club.
À propos de recrues, comment se passe l’intégration de vos deux nouveaux ?
C’est simple, j’ai l’impression qu’ils sont là depuis des mois ! Ils s’intègrent à merveille ! Ils apportent aussi du sang neuf et leur état d’esprit est irréprochable. Au niveau du groupe, ça se ressent.
Oui, on sent une équipe très concernée et très volontaire…
Ma crainte était que la préparation leur semble longue, car il ne faut pas oublier qu’ils n’ont plus disputé de match depuis le mois de mars. Mais ils font toutes les séances comme si c’était un match. Il y a une saine concurrence entre chacun d’eux, et ils sont tous à cent pourcents.
Et prêts à en découdre pour une nouvelle saison qui doit démarrer dans un mois. Ne craignez-vous pas un report en constatant tous les cas de Covid dans les effectifs des clubs français ? Ivry en dénombre cinq, Aix est touché, Nantes aussi…
Il y a toujours une crainte, et je redoute que notre excellente dynamique soit cassée. Pour le moment, nous n’avons pas de cas dans notre effectif (les joueurs devaient passer un test hier, à soixante-douze heures de leur rencontre face à Nice). Mais il ne faut pas se cacher, et je crois que l’on va tous y avoir droit. Aucune équipe ne sera épargnée cette année. Il va falloir s’habituer à vivre avec ce virus. En revanche, on a le devoir de finir ce championnat. Car si on arrête, ça pourrait être dramatique pour notre sport.