#Racines d’Histoire
Entre et , le parc régional du Verdon a commandé une étude ethno-historique afin de comprendre
() les logiques socio-économiques de production et de diffusion des fruits. Certaines spécialisations ont ainsi été mises à jour, comme celle de l’amandier, de l’olivier sur la partie méditerranéenne du parc, du ver à soie pour la graine (l’oeuf) qui était exportée, ainsi que toutes les cultures associées aux fruits frais. Il faut savoir que certaines variétés destinées à l’autoconsommation, permettaient aux foyers de disposer de fruits toute l’année. C’est le cas des pommes et des poires par exemple, dont la production, selon les espèces, s’échelonne de fin juin à février. Autant de données qui « nous ont permis de cibler nos recherches afin de trouver d’autres variétés anciennes », résume Marc Doussière. Un travail complété depuis par du génotypage. « Nous le réalisons sur une quarantaine de fruits par an environ. » Cela se fait en partenariat avec l’association nationale Les Croqueurs de pomme (et ses antennes locales du pays d’Aix, des Alpes latines) et l’Institut régional de la recherche agronomique (Irnae) d’Angers spécialisé dans les pommes et les poires, via le programme Corepom. « Cela nous permet de croiser, et de retrouver les noms des fruits, etc. », comme la poire Cougourdane à Bargème, la pomme baptisée Fontvielle que l’on trouve sur un arbre mère, à Comps (photo #). « Nous avons aussi des fruits qui ne sortent dans aucune collection. » Le parc a d’ailleurs recensé une centaine de qualités de poires (le grand public parlera de variétés différentes) et pommes. Une dizaine de prunes, etc. Dont certaines remontent au XVIIe siècle.
1. Réalisée par l’ethnologue Pauline Mayer. Le livre est téléchargeable sur le site du parc.
> Les Vergers du Verdon, maison du parc naturel régional du Verdon, domaine de Valx à Moustiers-Sainte-Marie. wwwparcduverdon.fr Rens. 04.92.74.68.00.