La ville poursuit ses acquisitions de logements sociaux
Au futur « Domaine de Rose », ancien chemin de Toulon, les 28 logements locatifs sociaux (sur un total de 70) vont devenir propriété de la ville. Comme les 52 prévus à la Buge
Attributions de subventions et autres aides financières, délibérations diverses concernant le fonctionnement, les finances ou les ressources humaines de la collectivité... L’ordre du jour du premier conseil municipal automnal de Sanary, avant-hier, ne revêtait aucun caractère exceptionnel, et n’a d’ailleurs pas soulevé de grands débats. On retiendra toutefois le chapitre consacré aux logements communaux, qui a permis d’évoquer plusieurs opérations immobilières en cours. Notamment celle baptisée « Le Domaine de Rose », située ancien chemin de Toulon (nos 1700 et 1170).
% de social
Sur les 70 logements prévus, conformément au règlement du Plan local d’urbanisme 40 % seront des logements locatifs sociaux. Le conseil municipal a décidé d’acquérir ces 28 logements, ainsi que 29 places de parking, moyennant quelque 3,2 millions d’euros HT. Comme habituellement à Sanary, ces biens seront mis à bail emphytéotique auprès d’un bailleur social, en contrepartie du versement d’une redevance capitalisée, pour une durée de 62 ans. Il a également été question de l’opération « Dolce Villa 2 », chemin de la Buge (anciennement appelée opération « Carbone »), prévoyant la construction de 52 logements collectifs communaux. Le conseil municipal a accordé sa garantie à hauteur de 50 % pour le remboursement du prêt de plus de 6,6 millions d’euros souscrit par le Logis familial varois auprès de la Caisse des dépôts et consignations.
Trois appartements pour “mise à l’abri”
Toujours au chapitre du logement, la commune a conclu une convention d’occupation précaire avec l’Etablissement public foncier Paca, qui a acquis une propriété en centre-ville, au no 29 avenue Joseph-Soleillet. Cette convention a pour objectif la mise à disposition de la commune de ce bien, où trois appartements ont été créés, afin de loger temporairement des familles
sanaryennes en situation de rupture au regard du logement. Après cette « mise à l’abri », les ménages pourraient faire reconnaître la priorité au relogement auprès des services de l’Etat, et ainsi prétendre à l’attribution d’un logement locatif communal à moyen terme.