Le Domaine du Gros’noré en vedette au H de J.-P. Pernaut
Alain était mardi en compagnie de son frère Guy et de son neveu la vedette du 13 heures de Jean-Pierre Pernaut sur TF1. À juste titre, puisque la famille Pascal a des racines profondément plantées dans le terroir cadiéren et des bandols, du côté du chemin de l’Argile. Si le nom du domaine a été dédié au père Honoré, une cuvée exceptionnelle l’a aussi été à la maman Antoinette. Créé en 1995 il n’a depuis cessé d’accéder à l’excellence ce qu’il a parfaitement réussi. Recevant plusieurs douelles à la fête du millésime pour ses rouges destinés à devenir de « longue garde » et ses rosés plusieurs fois classés parmi les 1 000 meilleurs du monde
Prophétie et perfectibilité
Difficile pour la télé en quelques instants de restituer pleinement ce qui fait la substance des vins du Gros Noré. En effet le viticulteur perçoit, peut-on dire, de manière prophétique, les nuances qui feront de ses
Alain Pascal un vigneron heureux et optimiste sur l’autel des bandol. millésimes ce qu’ils sont. Il apporte à ses vignes une attention majeure, parfois extrême par son observation et ses labours pour atteindre la perfection. Le succès de sa réussite réside dans la perfectibilité et la remise en cause permanente. Derrière chaque bouteille il y a, dit-on, un vigneron. Ses rouges exprimeront la rusticité et la force tannique des mourvèdres afin qu’ils s’associent avec une cuisine roborative aux parfums invitant à se mettre à table. Ses rosés sont paradoxalement fins et élégants exprimant des notes florales et d’une belle ampleur aromatique. Ils peuvent au fil des ans devenir de grands rosés de gastronomie. Sans oublier ses blancs secs et fruités avec des notes anisées, résolument tournés vers la mer.
A voir ou a revoir en replay journal télévisé de 13 heures de TF1 du 22 septembre 2020.
Babas, cookies, croquembouche, pièces commerciales, barres chocolatées, tourte, pots de glace, petits gâteaux... En cette année très spéciale – la confédération nationale des pâtissiers avait dû repousser l’examen de juin à septembre – c’est ce qu’ont eu à réaliser sur le thème « La biodiversité sur notre planète » et en 12 h de temps, les trente-deux candidats au Brevet technique des métiers de pâtissier rassemblés ces derniers jours au laboratoire de pâtisserie du Campus des métiers du Beausset. « Le BTM est un diplôme crucial dans un cursus artisanal... », a confié le formateur émérite Yves Gerla, responsable du labo « Il a impliqué deux ans de préparation spécifique en plus des trois d’apprentissage classiques... »Il ajoute : « Nous avons demandé aux postulants de faire preuve d’originalité dans la composition, la fabrication et la présentation de leurs créations... » avant de conclure : « En cas de succès l’intéressé pourra prétendre au titre de chef de laboratoire !» Et pour le coup, autour du chevronné Claude Mariotti, conseiller d’enseignement pédagogique, c’est un jury professionnel haut de gamme qui avait été réuni (1). Les résultats de l’examen seront connus début octobre étant entendu que chaque candidat aura l’assurance d’obtenir un contrat de travail en France ou à l’étranger. 1. Avec Denis Matyasy, président régional de la profession venu avec son chef Patrick Simeone, Claude Villedieu et René Fontaine Meilleurs ouvriers de France, M. Bray de la boutique La Femme du boulanger du Castellet, Pascal Lac de Nice, Gilles Peyrerolles de Vaison-la-Romaine, Thierry Morin de Sainte-Maxime et, bien sûr, Yves Gerla