« Eveil et conscience » se mobilise pour les plus fragiles
Hier en fin de matinée, une cérémonie a été organisée au monument aux morts en hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives. Après la lecture du message de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées Genevieve Darrieussecq effectué par l’adjoint Gérard Beccaria, la maire Nathalie Bicais a pris la parole en rappelant le drame vécu par les harkis qui avaient choisi la France et qui ont été, dans une large partie, abandonnés par la nation. Elle a précisé aux harkis qu’ils étaient chez eux à La Seynesur-Mer. La cérémonie s’est poursuivie par un dépôt de gerbes. (Texte et photo P. F.)
En souvenir de William Gomis, joueur de Saint-Etienne natif de La Seyne, décédé brutalement à ans en septembre , sa famille organise chaque année un tournoi de football au stade Januzzi. La rencontre sportive a réuni une dizaine d’équipes venues de Marseille, Toulon et La Seyne. La compétition s’est déroulée dans le respect du jeu et des règles sanitaires en vigueur.
L’Association seynoise éveil conscience (Asec), présidée par Kaoutar Moumen, fête ce mois-ci sa première année d’existence. Sa vocation est d’agir sur le terrain en faveur des personnes fragiles, des personnes âgées et des jeunes « Neet ».
(1) Linda Massar, trésorière de la structure, explique sa motivation : « Une dizaine d’années sur le terrain dans les quartiers populaires, m’a convaincu de lutter contre l’état d’esprit de misérabilisme ou de victimisation de certains habitants, par un discours qui tend vers l’optimisme. L’association fait comprendre que l’effort paye, en étant ferme auprès des jeunes pour qu’ils suivent une scolarité assidue ». Asec n’est pas « un électron libre », ajoute-t-elle. Pour preuve, les assistantes sociales font appel régulièrement à son concours, en particulier dans le cas de détresse familiale face aux problèmes du logement et de l’aide alimentaire. Les bénévoles citent le cas de cette femme seule avec un bébé d’un an et sans papier, qui dormait dans la rue à proximité de la gare de Toulon et qui a pu être logée grâce à un partenariat avec un bailleur social privé. Autre exemple, une famille de Géorgiens (deux parents et quatre enfants) sortie de la précarité immédiate avec le concours d’un collectif d’associations proches d’Asec (Association jeunesse et destin, Club fratern’elles, la Gamelle pour tous, Mon panier solidaire). Par ailleurs, Terre du sud habitat a mis à disposition d’Asec des salles situées aux Prairies, rue Jean Vilar. Ce lieu sert à la formation, en partenariat avec les entreprises. Toutefois, les locaux qui ont accueilli autrefois une boucherie sont devenus insalubres, notamment du fait de l’humidité des appareils de réfrigération restés sur place plusieurs années. Pour cela, Asec cherche un partenariat pour la fourniture de matériaux de construction afin de terminer bénévolement les travaux dans le local. 1. “Neet”, de l’anglais : “No education employment training”, soit Ni étudiant ni dans l’emploi ni en formation.