Comme on se retrouve...
Après deux confrontations estivales, Aixoises et Raphaëloises entament ce soir leur saison en Ligue A. Un championnat qu’elles retrouvent après des mois d’interruption
En s’imposant dimanche dernier à Cannes face aux Azuréennes du Cannet (3-0), les joueuses du Pays d’Aix Venelles viennent non seulement de remporter leur seconde coupe de France en trois ans, mais elles ont aussi pris le trophée aux tenantes du titre et par là même à ces Raphaëloises qui le soulevaient avant elles, cette fois du côté de Mulhouse, en mars 2019. Un passage de témoin en quelque sorte entre deux équipes qui, hasard du calendrier, se retrouvent aujourd’hui pour la première journée de Ligue A féminine.
Vieilles connaissances
Et de retrouvailles, il sera justement question ce soir, puisque, au-delà de cette coupe de France qu’elles auront toutes deux caressée à quelques mois d’intervalles, ces deux équipes se connaissent bien plus qu’il n’y paraît. D’abord parce que les dirigeants raphaëlois vont retrouver quelques visages connus dans les rangs d’un PAVVB aujourd’hui dirigé par un certain Alessandro Orefice (lire par ailleurs), et emmené par la passeuse serbe du Pays d’Aix, Tanja Grbic, sacrée championne de France en 2016 avec le club varois. Mais aussi parce que ces deux formations ont pris le temps de se découvrir cet été à l’occasion de deux rencontres amicales, et notamment de celle disputée à Saint-Raphaël au cours du challenge Kleiber et remportée par les Varoises. Alors, avantage aux Raphaëloises ce soir ?
Pas un set de perdu
« Ce serait une erreur de s’appuyer sur ce match-là, tempère l’entraîneur du SRVVB, Alexis Farjaudon. J’ai d’ailleurs prévenu mes joueuses, il ne s’agit pas qu’elles arrivent trop confiantes en se basant sur ce succès estival. Leur passeuse, Tanja Grbic, n’avait pas joué contre nous, leur pointue non plus, et quand on connaît l’importance de l’axe passeuse-pointue, on sait que ce n’est pas la même équipe que l’on va affronter ce soir. Et puis elles ont du rythme, elles viennent de disputer un Final 4 de coupe de France et de battre Mulhouse, puis Le Cannet, sans perdre un set », conclut Farjaudon. Oui, il ne faut pas s’y tromper, des deux dernières équipes sacrées en coupe de France, c’est bien celle entraînée par Orefice qui est aujourd’hui la tenante du titre. Et quelque part, l’équipe à battre.