Un trou à reboucher du côté de Louis-Hon
En rejoignant cet été l’Étoile FC, Jean-Guy Wallemme ne se doutait sans doute pas qu’il développerait des compétences de jardinier dans le Var. Et pourtant, l’ex capitaine du RC Lens, sacré champion de France avec les sangs et or en 1998 s’est, encore une fois, transformé en paysagiste cette semaine.
« Montrer un autre visage »
« Je me suis retrouvé ce matin (hier matin) avec la pelle et le râteau sur le terrain, raconte l’entraîneur
de l’Étoile. La pelouse est hors d’âge et il y a des trous qui ne sont pas rebouchés,
s’agace Wallemme. Alors la semaine prochaine j’assisterai une nouvelle fois à une réunion avec les gens chargés de s’en occuper. Mais je n’aime pas trop avoir à répéter les choses ».
Si le message auprès des services techniques « compétents » ne semble pas vraiment être passé, le coach espère que celui qu’il a adressé à ses joueurs après leur première défaite de la saison, concédée la semaine dernière sur le terrain de Rumilly (1-0), est en revanche bien assimilé. « Il faudra montrer un autre visage, prévient le technicien. Sur la première mitemps, j’aurais pu sortir dix joueurs. Alors la seconde période était mieux, mais j’attends une réaction collective face à Louhans ».
Niang encore forfait
Une nouvelle fois privé de Sidy Niang (auteur de trois buts cette saison) et toujours dans l’attente de l’arrivée de Jabari, encore coincé au Maroc en raison de la crise sanitaire, l’entraîneur devra trouver des alternatives en attaque. « J’espère que d’autres se révéleront, annonce le coach. Mais il n’y a pas seulement les buts, la dernière passe aussi est importante ». Sur un terrain compliqué, qui plus est balayé par des rafales de vent annoncées à 80 km/h, il ne faudra sans doute pas s’attendre à du beau jeu cet aprèsmidi du côté de LouisHon. Mais après tout, seul le résultat compte. Pour éviter de semer le doute au sein du collectif étoiliste, les joueurs se doivent reboucher au plus vite le trou laissé avec cette première place, synonyme de montée, et abandonnée à Martigues le week-end dernier. Si possible en plantant. Mais seulement des buts. Et donc sans pelle, ni râteau.