Si près, si loin...
Proche de mener 2-0 samedi soir en terrain hostile, Fréjus a essuyé son premier revers de la saison
Décidément, les Fréjusiens ne goûtent guère aux déplacements dans l’Aisne. Pour la troisième saison consécutive, ils sont rentrés bredouilles, sauf que cette fois-ci, contrairement à la claque reçue la saison dernière, ils ont fait vaciller les Saint-Quentinois. Après avoir vendangé plusieurs occasions de mener deux manches à rien samedi soir, Fréjus a été rattrapé par sa frilosité en attaque, son manque d’automatismes et l’absence d’Alexander Szot. Si Soane Falafala a une nouvelle fois brillé – à l’instar de la première sortie victorieuse contre Le Plessis-Robinson (3-1) – avec 20 points à son actif, le pointu brésilien Szot a, lui, été ménagé par précaution. Et avec un Pedro Henrique Francês encore en phase de travail, Fréjus ne s’est pas présenté à 100 % de ses possibilités. Nonobstant ce tableau, c’étaient bien les hommes de Geiler qui menaient le tempo, grâce à l’adresse de Falafala et à une solidarité sans faille (13-16). Appliqués et maîtrisant le duo Demirovic-Pinto Cardoso, ils décrochaient la première manche (21-25).
Moins d’énergie moins de fraîcheur
En confiance et porté par les blocks de Macarro, Fréjus Var volley campait sur ses positions (12-16). Alors que la deuxième manche leur tendait les bras, les coéquipiers de Lecat s’agitaient et perdaient en efficacité en fin de set, laissant le soin à St-Quentin de redistribuer les cartes (26-24). À partir de ce moment-là, Fréjus perdait son fil conducteur. Multipliant les fautes directes en services, avec un Théo Conré en échec, l’équipe ne trouvait plus l’énergie et la fraîcheur nécessaire pour briser l’élan picard. Les Aisnois récitaient leur volley (21-14 puis 25-18). Ils continuaient de jouer propre, au gré d’une réception ultra-solide pour maintenir la cadence. La quatrième manche était d’une logique implacable (21-14, 25-22), et locaux décrochaient leur premier succès de la saison. Exempt lors de la prochaine journée, Fréjus va en profiter pour récupérer Szot et gagner en automatismes afin de défier Saint-Nazaire, candidat déclaré à l’accession (le 31 octobre), avec les meilleurs arguments possibles.