JOURNÉE, AGEN - TOULON, AUJOURD’HUI H) Une touche encore perfectible
La conquête en touche n’a pas encore trouvé son rythme de croisière, avec du déchet à chaque rencontre. Rien de rédhibitoire, mais il faudra monter en régime pour viser plus haut
I «l n’y a pas de difficultés récurrentes en touche », balaie Patrice Collazo lorsqu’on lui parle de son alignement. Le coach met en avant les « 90 % de réussite » face à Brive dans l’exercice. Pour autant, depuis le début de la saison, et avant la réception du CAB, le RCT avoisine les 82 % dans ce secteur de jeu. Plutôt bon élève, mais les ballons perdus peuvent parfois coûter très cher. Pour n’en citer qu’un, nous évoquerons le lancer perdu de Soury dans ses 22 face à Bristol et l’essai anglais dans la continuité. Durant les autres rencontres, cela s’est traduit par des ballons d’attaque laissés en route à des moments où les Toulonnais auraient pu se mettre à l’abri. De l’autre côté du terrain, ils se sont aussi mis le feu en défense en négociant mal des lancers dans leur camp. adverse peut aussi bien nous défendre. » Avec Rebbadj, Ollivon ou Etzebeth, le staff varois a des sauteurs de qualité, même si entre les sélections et les blessures, il est rare de pouvoir s’offrir un large choix de combinaisons entre les trois garçons dans le même match. Et si la touche reste un exercice collectif, les lanceurs ont eux aussi leurs responsabilités, que ce soit Etrillard, Soury ou Tolofua. « Il y a la responsabilité du lanceur, mais aussi celle des sauteurs. C’est quelque chose de collectif, même si on incrimine souvent le talonneur », plaidait ainsi Anthony Etrillard juste avant la finale de Challenge Cup. Signe que la question était déjà sur le tapis à cette époque. « Nous progresserons par le travail individuel », confiait par ailleurs un autre talonneur, Christopher Tolofua, lors du point presse cette semaine. Il poursuit : « On essaie de tendre vers du 100 %, c’est en devenir. Je pense qu’on est à un tournant devant, on travaille pour. »
% de réussite la saison passée
Raphaël Lakafia se veut lui aussi optimiste sur la question. « C’est un secteur qu’on travaille beaucoup, avec les coachs ou de manière individuelle. Il n’y a pas de vérité, ça peut marcher pendant six mois et les six suivants ça va être plus compliqué, estime le troisième ligne toulonnais.
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