« L’objectif, c’est la médaille »

Le parcours de Valentine Lothoz est pour le moins atypique. Native de Versailles, l’ailière de  ans a découvert le rugby sur le tard. « J’ai commencé à la fac, à l’âge de  ans. J’ai eu la chance d’avoir rugby en cours, le prof m’a proposé de venir essayer. Je n’avais jamais touché un ballon, la seule règle que je connaissais, c’était : faire la passe en arrière », s’amuse la joueuse du Stade rennais. Elle poursuit : « Ça a été un vrai coup de coeur. Je venais d‘un sport individuel, l’athlétisme, j’ai découvert ce plaisir d’être ensemble ». Ses qualités physiques font ensuite la différence. « La vitesse que j’ai développée en athlé a permis de me retrouver dans

Valentine Lothoz veut faire évoluer les mentalités.

le Seven. Côté rugby, au départ, je n’avais pas forcément la technique. Mais je bosse encore aujourd'hui pour rattraper ce retard. » Comme pour l’ensemble du groupe, « Valou » ne pense qu’à une seule chose. Les Jeux olympiques. « C’est un objectif commun qui nous anime chaque jour. L’objectif, c’est la médaille. On a fait des podiums en World series, on sait que l’on peut battre tout le monde. Maintenant, il faut le faire le jour J. »

Pour elle, c’est grâce à cela, que le Seven sera dans la lumière et permettra de lutter contre les préjugés. « Ilya une méconnaissance du rugby pour les femmes. On veut faire évoluer les mentalités et faire prendre conscience qu’une femme peut jouer au rugby. On reste coquette, vous savez, la machine à faire les ongles tourne à plein régime !»