Nathalie Bicais : « Normaliser ce quartier »
«La police nationale, le Parquet et la ville affichent des objectifs communs pour reprendre en main la tranquillité publique dans ce quartier, explique Nathalie Bicais. Il faut en effet normaliser cette cité afin de répondre aux attentes des gens qui ne demandent qu’à y vivre paisiblement, comme c’était le cas avant. Mais depuis deux – trois ans, il y a une accentuation des problèmes qui sont, en gros, le fait de cinq familles qui font régner la terreur. Face à cela, la volonté des forces de l’ordre est d’agir, d’avoir une activité puissance et rapide. »
« La mise en place du GLPD, poursuit la maire de La Seyne, est donc une opération globale qui va permettre, en coordonnant les moyens des forces de police nationale et municipale, d’empêcher les trafics et de rassurer les habitants. Pour y parvenir, des engagements sont pris, avec le Parquet, afin que les procédures traitant les infractions soient très rapides. Car cela permet d’avoir valeur d’exemple, que ce soit pour les infractions lourdes (trafic, violences…) ou plus légères (dégradations, incivilités, occupations abusives de halls d’entrée…) ».
Au passage, la maire annonce l’organisation prochaine d’une opération, comme récemment au Vendémiaire et précédemment à l’Abricotier, afin de « reprendre en main les espaces publics, la propreté, vérifier la conformité des locataires avec les baux (car il y a des squats et du trafic
d’appartements)... ».
De plus, indique Nathalie Bicais,
« dans le cadre du GLPD, sera relancé le rappel à l’ordre (avec convocation des parents) pour que les enfants qui doivent être scolarisés, aillent bien à l’école. Nous allons aussi mettre autour de la table le bailleur social (THM), qui est propriétaire des locaux situés en pied d’immeuble et que l’on veut se réapproprier. Notamment en installant un espace jeune et en permettant à des associations, comme l’APEA (), d’y travailler – en plus de Nouvel Horizon qui est déjà sur place, pour le bien-être des habitants ».