Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Des élèves du lycée profession­nel de la Coudoulièr­e participen­t au carénage de la vedette de la SNSM

- LIMP

Revenons sur la genèse de ce superbe projet à bénéfice réciproque. Précisons que Jean-Philippe Toujas, proviseur du lycée de la Coudoulièr­e à Six-Fours, est aussi un équipier de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Bandol. Un soir, lors d’une réunion dont le sujet porte le carénage annuel des oeuvres vives (immergées) de la vedette SNS 164, celuici propose au président de la station locale SNSM Jean-Luc Cercio que les lycéens de la section bac pro maintenanc­e maritime participen­t à cette opération. Il s’en suivra une convention liant les sauveteurs et les potaches, signée en présence du président national, l’amiral de Olivera, attestant par sa présence de l’importance de ce projet. Projet qui inclut également la maintenanc­e du semi-rigide réalisée dans les ateliers de l’établissem­ent

Plusieurs objectifs

« Cette démarche explique Jean-Philippe Toujas ,aplusieurs objectifs. Le premier est évidemment de mettre nos élèves dans les conditions réelles d’un “vrai chantier” sur lequel ils croisent d’autres profession­nels qui ne manquent pas de les observer. De les sortir de leur zone de confort et faisant appel à leur motivation et d’accomplir à l’échelle une des gestes techniques. Ceci en dehors de leur cadre d’enseigneme­nt habituel. Mais encore, ajoute l’enseignant, nous sommes ici dans une démarche solidaire qui colle parfaiteme­nt avec le bénévolat des sauveteurs en mer mais aussi à la démarche de développem­ent durable de niveau 2 engagée par l’établissem­ent. »

Encadremen­t excellent

Ce sont les élèves de 2e année, par demi-classes sur deux jours, qui ont procédé à ce carénage qui devait aboutir en cette fin de semaine à la remise à l’eau de la Saint-Elme devant, au moins une fois l’an, subir ce type d’interventi­on afin de conserver au niveau de ses oeuvres vives toutes ses performanc­es. Ils étaient évidemment encadrés par leurs professeur­s (1). Notons ce commentair­e d’un élève venu d’une autre région « À la Coudou’, nous possédons tout le matériel, les infrastruc­tures nécessaire­s et un excellent encadremen­t pour travailler dans d’excellente­s conditions. Ce n’était pas le cas dans mon précédent établissem­ent !...» 1. – Sylvain Parinaud, André Rossano, Frédéric Bertorello et Joel Bau.

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(Photos E. L.) Photo souvenir devant un chantier à ciel ouvert mené de main de maître.
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