Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Ils sortent la tête haute

Les Varois avaient ouvert le score avant la pause mais ont ensuite connu une baisse physique fatale dont a su tirer profit Aubagne. La marche était trop haute. L’aventure s’arrête là

- P. O.

STE-MAXIME (R) AUBAGNE (N) : -

A Sainte-Maxime, stade Rossi, Aubagne FC bat l’AS Maximoise 3 à 1 (0-1). Match disputé à huis clos. Arbitre : M. Lungeri.

Buts : Esposito (44e) pour Sainte-Maxime ; Gandi (62e, 90e) et Gomis (69e sp) pour Aubagne. Avertissem­ents : Savane (42e) pour Aubagne. SAINTE-MAXIME : Zirello, Esposito (Pellecuer 80e), Hortal, Corain, Boureghida, Chevalier (Keita 73e), Mze (Laurent 67e), Perotto, Ouchmid, Bohboh, Campeon (Id Haddouch 67e). Non entré en jeu : Llobel. Entraîneur : Athos Bandini. AUBAGNE : Berghout, Alphonse, Agueni, Savane, Bellay, Galley, Fourrier (Gomis 61e), El Faqyh, Gnahoré (Gandi 54e), Petrozzi (Bouzina 85e), Orsattoni. Non entrés en jeu : Barek et Kouakbi. Entraîneur : Éric Rech.

Aubagne Football Club a mis fin à la belle aventure en coupe de France de SainteMaxi­me. La qualificat­ion des Aubagnais n’est pas usurpée. Ils ont fait la différence en seconde période en se montrant supérieurs dans l’aspect physique. Les hommes d’Athos Bandini rentrent parfaiteme­nt dans la partie. Il faut attendre moins de deux minutes pour voir Campeon et Ouchmid s’offrir une triple occasion sur la même action, mais Berghout s’interpose parfaiteme­nt. Il n’y a pas de round d’observatio­n, le rythme de la partie est endiablé et l’on ne s’ennuie pas depuis les tribunes. Petrozzi pour Aubagne tente un lob de 30 mètres, le ballon passe malheureus­ement juste au-dessus de la transversa­le de Zerillo. Le centre tir du capitaine maximois Boureghida est lui boxé par Berghout, Campeon se montre à nouveau dangereux pour une AS Maximoise qui enchaîne trois corners d’affilée.

Le coup de casque d’Esposito

Le Petit Poucet fait jeu égal avec le coleader de National 2. Petrozzi, encore lui, se retrouve seul à l’angle des six mètres. Sa frappe est superbemen­t détournée par l’impeccable Zerillo. Le match devient fou, Chevalier a une inspiratio­n de génie, il tente un lob du milieu de terrain qui passe à quelques centimètre­s de la cage provençale. Aubagne maintient le rythme, notamment par ses deux lutins virevoltan­ts El Faqyh et Orsattoni. L’ASM est toutefois récompensé­e de ses efforts juste avant la pause. Savane commet une faute sur Boureghida. Le coup franc excentré de Perotto trouve Esposito. Le latéral catapulte le ballon sous la transversa­le d’un coup de casque rageur. On joue la 44e minute.

La pause est atteinte sur ce score de 1 à 0 mais les hommes d’Athos Bandini ont beaucoup donné durant ces 45 premières minutes. Dans les travées du stade, tout le monde s’inquiète sur cet aspect physique pour la seconde période.

Les Varois semblent en effet plus empruntés, Aubagne poursuit son travail de sape dès la reprise. Et le coaching d’Éric Rech va s’avérer gagnant.

Aubagne facile en deuxième période

Gandi égalise huit minutes après son entrée en jeu. Après un double contrôle tête-poitrine dans la surface, l’Aubagnais pivote et trompe Zerillo. Revenus à un partout, les Provençaux accentuent leur domination et se voient récompense­r par un penalty sifflé à la suite d’une faute de Corain, qui ne s’imposait pas, commise sur le feu follet Orsattoni. L’ancien Maximois Gomis, entré lui aussi en jeu, ne se fait pas prier pour donner l’avantage aux siens. À la peine physiqueme­nt, les hommes de Bandini essaient tant bien que mal, à l’énergie, de revenir dans la partie. En vain. Aubagne corse même l’addition en toute fin de rencontre. Gandi grille la politesse à la défense maximoise et sa frappe croisée trouve le petit filet. 3 à 1, on en restera là. SainteMaxi­me sort la tête haute de la coupe de France et peut être fière de sa belle épopée.

 ?? (Photos Jean-Marc Rebour) ?? Les Maximois peuvent être fiers de leur parcours. Grâce à leurs performanc­es, le club a disputé le e tour de la coupe de France pour la première fois de son histoire.
(Photos Jean-Marc Rebour) Les Maximois peuvent être fiers de leur parcours. Grâce à leurs performanc­es, le club a disputé le e tour de la coupe de France pour la première fois de son histoire.

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