Rebond espéré au PradetLa Garde (NF) !
La saison blanche prononcée n’a surpris personne au Pradet-La Garde. Reste désormais à anticiper l’avenir. Et là aussi, ce n’est pas simple.
« La Fédération française de volley lance une coupe de France de beach toutes catégories, alors nous faisons le maximum pour nous préparer tous les samedis et dimanches en extérieur, mais c’est difficile. D’autant que notre partenaire, Club évolution, est fermé », explique le coach de l’équipe fanion (N2F) Nicolas Mattéi.
Même chose pour les célèbres tournois d’été (juillet-août) qui sont prépondérants en termes d’image et de dynamisme mais aussi et surtout financièrement. « Il est difficile de solliciter nos partenaires car ils ont été aussi impactés par le contexte sanitaire. Nous ferons au mieux. Le chômage partiel nous aide à tenir le coup et heureusement que nous avons un projet de formation et donc aucune somme allouée aux joueuses sinon nous serions vraiment en galère », poursuit-il.
Toujours attractif
Pas vraiment d’inquiétudes donc concernant le futur proche. « Nos bases sont solides avec un niveau d’exigence assez important à l’entraînement. Nos joueuses progressent à l’image de
Chambon ou Dommartin, même si nous savions que nous allions prendre quelques tôles en N2 (trois défaites 3-0 en trois matches). Par ailleurs, l’arrivée de Clara Bertoli (15 ans, 1,80 m), qui est un des plus sûrs espoirs du volley varois, illustre bien que Le Pradet-La Garde est attractif » conclut Nicolas Mattéi.
Si la filière fille cartonne, la filière garçons malgré l’explosion de Nathan Spano (parti à Montpellier) demeure encore en quête de références solides. Un axe de progression pour une saison 2021-2022 durant laquelle les yeux seront rivés sur cette jeunesse prometteuse mais pas encore triomphante…