« Ce maintien n’est pas beau sportivement »
Pour sa première saison en NM, le Volley-ball ollioulais (VBO) n’a joué que deux matches cette saison. La fédération a annoncé le mars dernier une saison blanche pour les clubs amateurs. Une issue frustrante, selon le président du VBO, Dimitri Garrigues, tout de même synonyme de maintien.
Vous étiez plutôt bien parti dans ce championnat, comment réagit le groupe depuis l’arrêt du championnat ?
Après deux sorties à domicile, contre Fréjus et Martigues (-), nous occupions une neuvième place plutôt engageante. Le groupe allait lutter pour le maintien. Nous sommes finalement maintenus sans devoir jouer. Ce n’est pas beau sportivement, mais c’est quand même une bonne nouvelle pour le club qui vit, avec la montée en NM, un moment historique.
Qu’en est-il des perspectives ? Le groupe va-t-il évoluer la saison prochaine ?
Je n’ai encore que très peu de visibilité sur ce qu’il va advenir du groupe senior l’année prochaine. J’espère de tout coeur que notre entraîneur, Raphaël Corrazza, va reprendre la tête du groupe. Il y aura sûrement un coup à jouer lors du mercato pour le recrutement de nouveaux joueurs. Nos titulaires les plus jeunes devraient rempiler. Seuls deux ou trois anciens, que l’on avait réussi à motiver, auront peut-être envie de tourner la page. J’aimerais qu’ils restent dans le groupe mais je comprends pleinement que les aspirations évoluent avec le temps. Avec le confinement, l’arrêt du championnat et des entraînements, on réalise les exigences du sport amateur : entraînements et matches réclament beaucoup d’implication. Et c’est souvent au détriment de la vie personnelle.
Au niveau du budget, comment tenez-vous le coup ?
L’un dans l’autre, le budget s’équilibre. Évidemment, les événements qui génèrent de la trésorerie ont tous été annulés (tournois, tombolas, Téléthon). Nous avons aussi perdu près de licenciés par rapport à l’an passé. Mais, avec l’arrêt brutal du championnat, nous avons économisé sur les frais d’arbitrage, de déplacement et le défraiement des entraîneurs.
Dans un futur proche, comment va évoluer la situation ?
Nous allons nous atteler à renouer le contact. Avec nos entraîneurs tout d’abord. Puis, avec nos joueurs les plus jeunes. Enfin, avec les autorités locales, pour que tous nos licenciés de moins de ans puissent reprendre l’entraînement en plein air, comme l’autorise la fédération.