De variant indien dans les Alpes-Maritimes
l’Hexagone depuis une quinzaine de jours, selon Santé Publique France.
Elle estime toutefois qu’il n’existe pas pour l’instant de diffusion « significative ». Le variant indien, désigné par le nom de sa lignée B.1.617, a été classé cette semaine par l’Organisation mondiale de la Santé comme « préoccupant », aux côtés des variants britannique, sud-africain et brésilien.
Jusqu’alors, les autorités sanitaires faisaient état de 24 foyers de contamination en France, dont deux dans les Bouches-du-Rhône.
Des personnes revenant d’Inde (mais sans lien l’une avec l’autre et pas en même temps) avaient été tour à tour détectées. « La grande majorité des épisodes déclarés à ce jour est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde », insiste Santé Publique France.
Le variant britannique toujours majoritaire
En France métropolitaine, c’est le variant britannique qui reste majoritaire avec près de 80 % des contaminations.
Il représentait déjà plus de deux cas sur trois dans les Alpes-Maritimes
au 18 février, date à laquelle les premiers chiffres sur sa présence ont été publiés. En moins de trois mois, il a pris davantage d’ampleur encore : aujourd’hui, 9 malades sur 10 malades détectés dans le département ont contracté cette mutation. Les variants brésilien et sud-africain demeurent très marginaux : un cas sur 30 environ.
Et la souche originelle ? Elle a reculé pour, quasiment, s’éteindre. Mi-février, l’absence de variant représentait un cas sur trois. Aujourd’hui, c’est un cas sur… 75.