Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Didier Brémond : « Une insignifia­nte éclaboussu­re politicien­ne »

- PHILIPPE ZAMARI

« Qui connaît M.Bonnus ? », s’interroge avec ironie Didier Brémond, invité à réagir aux propos du sénateur varois le mettant en cause avec Marc Giraud.

Le maire de Brignoles et président de la communauté d’agglomérat­ion Provence Verte n’est « pas intéressé par ces tambouille­s de politique politicien­ne, et les électeurs non plus… » Mais puisqu’il est « mis en cause, autant mettre les choses au clair. »

Tout d’abord, « si le RN a disparu de Brignoles et du canton, ce n’est en rien dû à un arrangemen­t. Avec Josette Pons, nous avons combattu et vaincu ce parti, aux municipale­s de 2014 puis aux départemen­tales de 2015 », rappelle-t-il.

« On a fait le job, c’est pour ça que le RN recule »

« Et depuis, nous travaillon­s chaque jour, nous sommes sur le terrain inlassable­ment, et nous faisons avancer le territoire… On fait le job, c’est pour ça que le RN a reculé, nos scores à chaque élection le démontrent. »

Didier Brémond estime être «un élu de terrain, qui travaille et qui rassemble. Sans me soucier des étiquettes ! D’ailleurs, le soutien des douze maires du canton, de toutes sensibilit­és politiques, à notre candidatur­e

Didier Brémond.

aux départemen­tales illustre bien cette philosophi­e. Je rappelle d’ailleurs qu’en 2020, dans le même ordre d’idée, on me reprochait d’être trop proche d’élus LREM. Mais encore une fois, tout ce qui compte, ce sont les compétence­s des gens, et de faire avancer ensemble le territoire de Brignoles, de Provence verte, du Var… »

« Un sentiment de jalousie »

Il tente aussi de démonter l’accusation d’arrangemen­t : « Pour qu’il y ait arrangemen­t, il faudrait que le RN y trouve des contrepart­ies… Quelles sont-elles ? Il y a des candidats LR dans les 23 cantons du Var… Il n’y a aucune contrepart­ie, puisqu’il n’y a aucun arrangemen­t. » Le maire de Brignoles ne voit donc dans « cette insignifia­nte éclaboussu­re politicien­ne interne » rien de plus qu’« un sentiment de jalousie, et d’inquiétude peut-être, de certains qui convoitaie­nt justement le fauteuil de Marc Giraud, et qui se rendent compte qu’ils ne parviendro­nt pas à leurs fins. » Didier Brémond conclut en retournant l’accusation proférée par Michel Bonnus contre son auteur : « Avec ce genre d’accusation­s farfelues, c’est bien lui qui fait le jeu de la division, des tambouille­s et au final du RN, aux départemen­tales comme aux régionales pour lesquelles les électeurs voteront le même jour. C’est une lourde responsabi­lité… »

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