Didier Brémond : « Une insignifiante éclaboussure politicienne »
« Qui connaît M.Bonnus ? », s’interroge avec ironie Didier Brémond, invité à réagir aux propos du sénateur varois le mettant en cause avec Marc Giraud.
Le maire de Brignoles et président de la communauté d’agglomération Provence Verte n’est « pas intéressé par ces tambouilles de politique politicienne, et les électeurs non plus… » Mais puisqu’il est « mis en cause, autant mettre les choses au clair. »
Tout d’abord, « si le RN a disparu de Brignoles et du canton, ce n’est en rien dû à un arrangement. Avec Josette Pons, nous avons combattu et vaincu ce parti, aux municipales de 2014 puis aux départementales de 2015 », rappelle-t-il.
« On a fait le job, c’est pour ça que le RN recule »
« Et depuis, nous travaillons chaque jour, nous sommes sur le terrain inlassablement, et nous faisons avancer le territoire… On fait le job, c’est pour ça que le RN a reculé, nos scores à chaque élection le démontrent. »
Didier Brémond estime être «un élu de terrain, qui travaille et qui rassemble. Sans me soucier des étiquettes ! D’ailleurs, le soutien des douze maires du canton, de toutes sensibilités politiques, à notre candidature
Didier Brémond.
aux départementales illustre bien cette philosophie. Je rappelle d’ailleurs qu’en 2020, dans le même ordre d’idée, on me reprochait d’être trop proche d’élus LREM. Mais encore une fois, tout ce qui compte, ce sont les compétences des gens, et de faire avancer ensemble le territoire de Brignoles, de Provence verte, du Var… »
« Un sentiment de jalousie »
Il tente aussi de démonter l’accusation d’arrangement : « Pour qu’il y ait arrangement, il faudrait que le RN y trouve des contreparties… Quelles sont-elles ? Il y a des candidats LR dans les 23 cantons du Var… Il n’y a aucune contrepartie, puisqu’il n’y a aucun arrangement. » Le maire de Brignoles ne voit donc dans « cette insignifiante éclaboussure politicienne interne » rien de plus qu’« un sentiment de jalousie, et d’inquiétude peut-être, de certains qui convoitaient justement le fauteuil de Marc Giraud, et qui se rendent compte qu’ils ne parviendront pas à leurs fins. » Didier Brémond conclut en retournant l’accusation proférée par Michel Bonnus contre son auteur : « Avec ce genre d’accusations farfelues, c’est bien lui qui fait le jeu de la division, des tambouilles et au final du RN, aux départementales comme aux régionales pour lesquelles les électeurs voteront le même jour. C’est une lourde responsabilité… »