Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Touche en panne

- C. S.

À Elne (stade Maurice-Erre), Perpignan bat Toulon : 4220 (22-10). Match à huis clos. Arbitre : M. Rouquié. Pour Perpignan : 7 essais de Montgailla­rd (5), Plana (17), Bertheau (21, 75), Montagne (34), Ma’afu (44), Perez (64) ; 2 transforma­tions de Olender (21), Perez (64) ; 1 pénalité de Perez (62).

Pour Toulon : 2 essais de Domon (27), Egiziano (53), 2 transforma­tions et 2 pénalités (10, 59) de Domon.

Cartons jaunes : Tuilagi (71) à l’USAP, Favières (31) au RCT.

APERPIGNAN - TOULON : -

lors qu’il ne reste qu’une vingtaine de minutes à l’horloge, tout est encore envisageab­le. Les Rouge et Noir, pourtant menés 27-10, sont de retour dans la partie après un essai d’Egiziano, et la réussite au pied de Domon (27-20, 59e). Las, c’est à cet instant que les Catalans allaient mettre un coup sur la tête des visiteurs. Perez, d’abord, gonflait l’écart grâce à sa botte, avant de s’offrir un numéro de soliste et plonger en coin, quarante mètres plus loin. En cinq minutes, la marque

PERPIGNAN : Darrelatou­r Authier, Hostalrich, Tuilagi, Plana ; (o) Olender, (m) Bouzat ; Bertheau, Moro, Montagne (cap.) ; Ma’afu, Ramasibana ; Shengelia, Montgailla­rd, Berguet. Puis Gironès, Bououda, Mezaache, Mas, Perez, Randle, Jaminet, Ciancio.

TOULON : Obatoyinbo ; Rebbadj, Moretti, Guilpin, Robert ; (o) Domon, (m) Fleury ; Prospero (cap.), Coulon, Lachaud ; May, Graham ; Yemsi, Dasalmarti­ni, Favières. Puis Boulassel, Gonzalez, Godel, Egiziano, Miot, Santi, Filliat, Bono.

venait de passer de 27-20, à 37-20. Les Varois accusaient le coup, groggy par cette foudre qui venait de s’abattre sur leurs espoirs de victoire, chez un leader pourtant incontesté toute la saison. Et surtout, ils voyaient là l’occasion de creuser un écart sur Aurillac s’évaporer. Le dernier essai, inscrit en force par Bertheau, ne changeait rien à l’issue finale.

Biens dans le jeu

Malgré toute leur bonne volonté, Prospero et ses copains sont rentrés à vide de

Déjà battus au match aller à Toulon par l’Usap, Simon Moretti et ses partenaire­s n’ont pu inverser la tendance en Roussillon.

ce déplacemen­t en Roussillon. Le paradoxe, c’est que le score est lourd et ne reflète pas forcément la physionomi­e d’un match dans lequel, mine de rien, le RCT aura fait le jeu. Cueillis à froid dès les prémices de la partie (5-0, 5e), les Toulonnais ont tout fait pour rester dans le coup, grâce à un Domon au four et au moulin hier (15 points, un essai). Mais cela n’a pas suffi.

Cette saison, à l’image de leurs huit bonus défensifs, le sort n’a jamais vraiment

basculé pas en faveur des joueurs du RCT qui pointent à la 9e et dernière place de leur poule.

Il leur reste désormais deux matchs en retard à jouer face à Brive (J15) et Aurillac (J16) mais la FFR pourrait annoncer prochainem­ent le gel de toutes les rencontres reportées, comme le passage pour la saison prochaine à deux poules Élite de dix clubs. Cette formule revisitée sauverait de fait le RCT de la relégation. A suivre...

M. G.

Encore une fois, les Pign’up ont loupé leur entame pour offrir les points aux Amazones de Grenoble venues chercher leur maintien dans cette première division nationale. Menées 17-0 dès les dix premières minutes avec deux essais encaissés, les Varoises se rebellent par leur mêlée conquérant­e et des lancements de jeu au large intéressan­ts.

La précieuse Boutin trouve de belles touches sur pénalités. Mais c’est justement ce secteur qui pêche ce dimanche. Dans les dix dernières minutes, les Pign’up acculent et pilonnent les Iséroises. La capitaine pilier Nouhen s’infiltre dans les

cinq mètres adverses. Après un bon ruck, Bazani lance Boutin qui s’arrache et marque. Dominatric­es, les Varoises sont encore proches de la ligne mais une nouvelle touche mal maîtrisée dans les cinq mètres sonne la mi-temps. Rageant mais de beaux espoirs. À la reprise, alors que les Pign’up s’installaie­nt chez l’adversaire, un ballon arraché et un contre assassin ruinaient leurs espoirs (5-24, 48e). Les Pign’up n’ont rien lâché par la suite mais ont manqué de profondeur et de patience dans leurs attaques pour surprendre des Amazones bien en place. Dommage qu’elles soient sur courant alternatif.

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