En famille à Draguignan
Accompagnés de leurs trois enfants âgés de quatre à huit ans, Philippe et Isabelle sont venus dénoncer la mise en place du pass sanitaire. La famille reste à l’arrière du cortège parti de la souspréfecture vers les petites rues du centre-ville de Draguignan, au cri de
« liberté ! No pass ! ».
Ce samedi, ils étaient au moins selon la police, « un peu plus que la semaine dernière », confie l’officier en charge de la gestion du défilé. Philippe est enseignant en sciences de l’ingénieur au Lycée du Muy.
« Pas antivax », il trouve « incroyable que des gens soient obligés de présenter un laissez-passer pour aller dans un restaurant ou un café. » Pour l’instant
« le pass sanitaire ne m’embête pas
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C’est le nombre de manifestants mobilisés à travers toute la France pour le troisième week-end consécutif contre le pass sanitaire. beaucoup, confie le quadragénaire, mais sur le principe ça me fait peur. »
Il a déjà participé à une manifestation contre le pass la semaine précédente, à Nice. Le Dracénois considère que «la mesure est idéologique. Sinon, pourquoi demander le pass dans les trains et pas dans les métros ? » Le couple est venu aussi pour « montrer aux enfants que des circonstances exceptionnelles méritent de se mobiliser. » Un argument repris par sa compagne, Isabelle, qui trouve
« anormal que les enfants soient obligés de porter le masque à l’école. » Cette mère au foyer semble plus catégorique que son mari sur la vaccination et s’inquiète du « manque de recul sur ce vaccin-là. » Au moins personnes ont manifesté samedi dans le Sud-Est de la France ( à Toulon, à Nice ou encore à Marseille. À Paris, personnes ont été recensées. Pour rappel, samedi dernier, ces manifestations avaient réunies au total personnes.