La situation sanitaire sous surveillance

Comme ailleurs en France, la situation sanitaire est scrutée sur l’île. Après une campagne de vaccination éphémère le 22 juillet, qui a vu près de 240 salariés îliens du monde de l’hôtellerie-restauration recevoir leur première injection (la seconde aura lieu le 19 août), « une grosse partie des salariés est vaccinée » indique Anaïs Delaygues. « Si un cluster est détecté, on appliquera la procédure poursuit-elle. La Ville est prête à déployer tout ce qu’il faut, à dépister en masse. On est prêt, la municipalité a les moyens techniques à mettre à disposition de l’ARS. » Justement en ce qui concerne les tests, sur demande de l’association des commerçants de l’île, une tente de dépistage devrait être installée en début de semaine sur l’île « pour faire passer des tests antigéniques et pour pouvoir tester en permanence les habitants, les salariés et les clients dans les hôtels présents plusieurs jours », précise Dominique Tessier, président de l’association. Un outil qui ne sera pas de trop face à la flambée des cas sur le continent et des règles sanitaires pas toujours respectées sur l’île. A commencer par le port du masque, obligatoire à l’exception des plages et des sentiers, mais qui semble oublié par une grande partie des visiteurs dès qu’ils descendent du bateau. «Les gens arrivent, ils pensent qu’on est hors de France, regrette Anaïs Delaygue. Ils ne respectent plus les distances, les gestes barrière. Seule la partie piétonne au coeur du village est un peu épargnée, et encore. Mais c’est hypercompliqué à faire respecter, on a deux personnes par jour pour faire la police sur l’île, c’est très peu. On constate un manque de civisme, une minorité ne fait attention àrien.» De l’incivisme qui touche également les déchets, le tri. « On retrouve d’ailleurs des masques partout sur l’île », pointe l’adjointe spéciale, fataliste.

Sur l’île, une fois descendus du bateau, le port du masque semble facultatif pour les visiteurs.