Un jeune sauvé au large de Bandol
Une intervention de la station bandolaise de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) a permis de sauver la vie d’un jeune homme, ce dimanche.
Le Cross Med a engagé les deux moyens de sauvetage de la SNSM, la vedette Saint-Elme II et le semi-rigide SNS 665, pour secourir un jeune homme signalé en situation d’urgence absolue, dimanche 15 h 40. Un témoin a rapporté que, pris dans les déferlantes, la victime a dû lâcher sa planche pour éviter d’être drossé sur les rochers à proximité de la presqu’île du Capelan. Elle a ensuite été emportée vers le large par un mistral de force 7 avant d’être perdu de vue dans une mer très agitée avec des creux de 2,5 m.
« La Méditerranée n’est pas un lac »
Vers 16 h 10, le garçon de 18 ans était repéré dérivant en grande difficulté à 300 m de la côte, vêtu d’un simple maillot de bain et en hypothermie. Hissé à bord du semi-rigide par les nageurs de bord, il a été transbordé sur la vedette afin d’être réchauffé et transporté rapidement vers le port de Bandol, où les sapeurs pompiers l’ont immédiatement pris en charge.
Mais, pour les sauveteurs, le repos a été de courte durée. Dès 16 h 40, le Cross Med a réengagé les deux moyens nautiques. Des témoins à terre ont signalé qu’un baigneur, parti de la plage des Engraviers, ne parvenait plus à regagner le rivage et se trouvait accroché à une bouée de balisage, appelant au secours. Plusieurs autres baigneurs l’ont rejoint et étaient en train de l’aider à regagner la plage où il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers dépêchés sur place.
« La Méditerranée n’est pas un lac, répète comme une antienne le président de la station bandolaise de la SNSM, Jean-Luc Cercio. Il ne faut jamais se fier aux apparences, bien au contraire, sans omettre de se doter en toutes circonstances d’un équipement adapté. La météo est évidemment un élément très important et il ne faut jamais présumer de son expérience face à des éléments qui restent toujours les plus forts. Sans quoi, un banal incident peut vite se transformer en drame. Prudence est mère de sûreté ! »