Koumba Larroque passe au travers
Koumba Larroque, n°1 mondiale, a été battue dès son entrée dans la compétition de lutte libre, en s’inclinant hier en huitièmes de finale face à la Mongole Battsetseg Soronzonbold et n’a pas été repêchée. Larroque, 22 ans, qui portait un gros bandage à la jambe droite, menait 3 à 0 jusqu’à 30 secondes de la fin avant de s’incliner 4 à 3. La Française pouvait encore disputer le repêchage à condition que son adversaire se qualifie pour la finale. Mais la Mongole s’est inclinée en demi-finale face à la Nigériane Blessing Oborududu 7 à 2. « Il lui restait 30 secondes, elle a essayé de marquer le plus de points possibles, elle a tenté une technique prise de risque et cela a fonctionné. Je me sentais hyper-stressée et pas hyper-bien car je n’ai pas dormi de la nuit, mais je me sentais prête », a expliqué Larroque.
La Française, vice-championne du monde 2018, était la principale chance de médaille de la lutte tricolore qui ne compte qu’une seule autre engagée à Tokyo, Mathilde Rivière (-57 kg), qui entrera dans la compétition demain. La France avait perdu il y a quelques mois son autre grande chance de médaille, le Niçois Zelimkhan Khadjiev. L’Azuréen avait été médaillé de bronze mondial en septembre 2019 au Kazakhstan. Une breloque qui lui permettait alors de composter son ticket pour les Jeux. Elle lui a finalement été
La Francilienne (en rouge), n° mondiale, a été éliminée en huitièmes de finale.
retirée à la suite d’un contrôle positif à la trimétazidine, prescrite pour soigner les angines de poitrine. Suspendu quatre ans, il avait fait appel mais la sanction a été confirmée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en mai dernier. Le Niçois a toujours nié avoir pris délibérément le produit incriminé, dont il a contesté l’inscription sur la liste des produits interdits par l’Agence mondiale antidopage. Il aurait voulu soulager des douleurs aux jambes.