Le Pass sanitaire ne passe pas partout
Privé de spectateurs pendant plus d’un an, le foot français s’apprête à retrouver ses fans pour une reprise sous pass sanitaire. Un paramètre nouveau à gérer pour les clubs, entre défi logistique et réticences de certains supporters. Depuis le 30 juin, le gouvernement a supprimé les jauges dans les enceintes sportives, tablant sur le pass sanitaire présenté par chaque spectateur, à savoir un certificat de vaccination, un test négatif de moins de 48h ou un certificat de rétablissement de la Covid-19. Soulagée de voir les recettes de billetterie de ses clubs redécoller enfin, après 18 mois à zéro ou presque, la Ligue suit les recommandations gouvernementales sans ajouter de limitation, même si localement, chaque
C’est notamment le cas à Montpellier, où la capacité de la Mosson (22.000 places) a été ramenée à 13.500 pour la réception de Marseille, dimanche, et au stade Louis-II de Monaco, limité à 70 %. Mais pas à Metz, où jusqu’à 28.000 personnes pourront assister à la venue du champion Lille, demain, ni à Strasbourg. A Troyes, la jauge à 100 % a été décidée pour toute la saison. L’autre défi consiste à faire face aux réticences de certains groupes de supporters. A Nantes, la Brigade Loire, groupe ultra historique, a indiqué qu’elle ne franchira pas les portes du stade, comme les ‘‘Green Angels’’ à St-Etienne et les ‘‘Bad Gones’’ à Lyon, qui estiment que les mesures « vont à l’encontre de notre mode de supportérisme ».
A l’entrée du stade, les contrôles ont commencé à Toulouse.
club et chaque préfecture peut restreindre les jauges.
Jauge pleine à Metz, pas à Montpellier