« L’équilibre n’est pas une fin en soi »
Yann La Bras a commenté la situation financière des deux établissements.
« Toulon est un établissement qui a pu à peu près tenir ses équilibres financiers ces dernières années mais la dette liée à l’emprunt toxique reste un sujet, alors qu’Hyères connaît un déficit important, il reste à trouver un équilibre. Cet équilibre n’est pas une fin en soi : il est important parce qu’il permet de dégager des ressources pour pouvoir investir. L’équilibre une condition pour dégager des capacités d’investissement, pas une fin en soi.
Pour Toulon, le sujet déjà ancien des emprunts a été traité dans le cadre du
Ségur et grâce au soutien de l’État, de l’ARS et à l’intervention du président du conseil de surveillance de l’hôpital (), on a obtenu il y a quelques mois millions d’euros pour contribuer à l’assainissement financier. On travaille à l’étape suivante, pour sortir de cet emprunt toxique et je suis optimiste !
Par ailleurs les deux établissements ont bénéficié d’une aide pour les investissements du quotidien, plus de millions d’euros à Toulon, qui ont des effets concrets sur le cheminement des patients dans les établissements. » 1. Hubert falco maire de Toulon et président de la métropole Toulon Provence Méditerranée.
Les infirmiers du service de réanimation ont lancé un mouvement social au printemps, les sagesfemmes à la rentrée. Comment appréhendezvous le contexte social ?
Il y a des attentes qui concernent la reconnaissance de certaines professions de santé, avec des aspects liés à des enjeux nationaux et d’autres plus propres à l’hôpital public. Le Ségur de la santé a apporté quelques réponses, avec des éléments de revalorisation