Le successeur de Ferdinand Bernhard sera élu demain
Le conseil municipal est convoqué mercredi à 17 h pour procéder à l’élection du nouveau maire, huit jours après la démission de Ferdinand Bernhard. L’agglo se réunira le lendemain.
Une seule chose est sûre, le successeur de Ferdinand Bernhard à la mairie de Sanary figure parmi les trente-deux autres élus en mars 2020. Il appartient en effet au conseil municipal, qui ne compte que quatre élus d’opposition, de procéder à l’élection d’un nouveau maire, lors de la séance de ce mercredi à 17 h salle Marie-Mauron (médiathèque).
Ferdinand Bernhard avait été élu sans interruption depuis trentedeux ans et a démissionné mardi dernier, quelques heures après la condamnation par la cour d’appel d’Aix-en-Provence le rendant inéligible pour une durée de cinq ans (voir Var-matin du 20 octobre 2021).
Patricia Aubert ne serait pas partante
Tous les regards se tournent naturellement vers sa fidèle première adjointe Patricia Aubert, 53 ans, enseignante, à ses côtés depuis le premier mandat (en charge de la communication, questure, conseils municipaux, coordination des délégations, nouveaux sanaryens, protocole). Mais d’aucuns croient savoir, depuis plusieurs mois déjà, qu’elle ne « souhaiterait pas y aller ». L’actuel deuxième adjoint, Jean Brondi, 79 ans, fait également partie de l’équipe municipale depuis trente-deux ans. Quand Ferdinand Bernhard avait annoncé sa décision de ne pas se représenter aux élections départementales en avril dernier, laissant la place au maire d’Ollioules, Robert Bénéventi, il l’avait adoubé comme remplaçant.
Parmi les sept autres adjoints élus au début du sixième mandat, en mars 2020, quatre occupaient déjà des postes similaires lors du précédent : Muriel Canolle, JeanLuc
(1) Granet, Fanny Mazella et Robert Porcu. Eliane Thibaux et Daniel Alsters, auparavant conseillers municipaux délégués, avaient été promus adjoints, tandis que Laurence Coche-Degrassat faisait sa première entrée dans l’équipe. Chaque conseiller municipal est toutefois libre de présenter sa candidature au conseil. Y compris dans les rangs de l’opposition, ce qui est courant dans ce genre de situation.