Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Le rêve est passé

Battues (3-0) dans leur salle par un Racing soutenu par une cinquantai­ne de supporters, les joueuses d’Alexis Farjaudon ont raté leur demie. L’aventure s’arrête là. Cannes affrontera Le Cannet en finale.

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Même la Coupe de France n’offre plus de folles surprises. Surtout lorsque les volleyeuse­s du RC Cannes, fort d’un palmarès de 20 trophées, sont là, à vrai dire. À l’issue d’une demi-finale à sens unique, le Racing a fait tomber (3-0), hier, Saint-Raphaël, qui évoluait pourtant dans sa petite salle chauffée à blanc. La messe a été dite assez rapidement, en une heure vingt, au grand dam d’un public qui aurait volontiers joué les prolongati­ons. Mais les joueuses de Filippo Schiavo ont tué le suspense. En fait, Cannes, malgré l’absence de son ailière phare Micaya White, ménagée, a posé son empreinte sur le match d’entrée, mais il a d’abord commis trop de fautes pour prendre le large. Il a fallu que Claire Felix, avec un block et une attaque monstrueux, montre la voie pour que Saint-Raphaël perde les pédales en attaque

(13-19).

Cette fois, le club varois ne les a jamais retrouvées. Ni dans le premier set remporté par les Azuréennes (20-25) en toute logique, ni dans les deux suivantes, où il a couru après le score et la forme du moment.

« C’est très dur, jouer une demie comme ça, c’est dommage, a regretté la libero raphaëlois­e Alisée Cambérabér­o. C’est un match où on n’a aucune pression et où on doit prendre du plaisir, et là on n’en a pas pris .»

La muraille cannoise

Acculées dans la deuxième manche (1-7, puis 16-25), les Varoises ont attendu la troisième pour réagir. Car il y a eu un vrai match lorsqu’elles ont (enfin) trouvé des ouvertures dans la muraille azuréenne (106). Hélas, l’éclaircie n’a guère duré, les Cannoises défendant tous les ballons, dans le sillage de son excellente libero Juliette Gelin, pour revenir dans la course au meilleur moment (15-15). Plus solide, plus complète, plus forte, tout simplement, la troupe de Carly De Hoog remportait la mise devant une cinquantai­ne de supporters aux anges, et décrochait son billet pour la finale, samedi à Paris (coup d’envoi à 15 heures, salle Charpy contre Le Cannet).

« La saison n’est pas finie »

Saint-Raphaël, lui, disputera son prochain match contre un autre gros morceau, à Mulhouse, dans dix jours, pour le premier tour des play-offs (quart de finale) de la Ligue A. « On n’a pas joué à notre niveau, concluait Cambérabér­o. Mais ce n’est qu’une étape, la saison n’est pas finie. Ce match doit nous servir pour les play-offs .»

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Laura Milos peut désormais se concentrer sur un déplacemen­t à Mulhouse.
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