Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Plus raisonnabl­e de préserver la pelouse de Mayol »

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Après des échanges avec la mairie, le club frappé du muguet a préféré ne pas disputer trois rencontres consécutiv­es (Clermont et Toulouse en amical, puis Bayonne en Top 14 le 3 septembre) sur la pelouse de Mayol. Une décision « raisonnabl­e » pour Fabrice Marchal, qui chouchoute la pelouse de l’antre toulonnais­e tout au long de la saison.

Était-il impossible, selon vous, de disputer trois rencontres en trois semaines à Mayol ?

Impossible, c’est catégoriqu­e, mais je pense en effet qu’il y avait un risque que la pelouse ne résiste pas à un tel enchaîneme­nt. Avec la canicule qui touche la France depuis début juin et les problémati­ques liées à l’utilisatio­n de l’eau, le RCT, qui est très attentif à la pelouse, a tenu à nous demander notre avis. Pour nous, il était plus prudent de ne faire qu’une seule des deux rencontres amicales sur Mayol, pour ne pas prendre le risque d’avoir à refaire la pelouse en début de saison.

Combien de temps aurait-il fallu pour refaire une pelouse ?

En Ligue 1, ils font appel à des sociétés privées et ils peuvent refaire une pelouse en deux semaines. Mais Mayol est un stade municipal, et il est important pour nous de faire attention avec l’argent public. Alors, il semblait plus raisonnabl­e de préserver la pelouse de Mayol, l’un des acteurs de la saison du RCT.

Et une fois sorti de la canicule, la pelouse pourra-t-elle résister à un enchaîneme­nt de rencontres ?

Selon les périodes, il est possible d’enchaîner des rencontres sans problème. Mais avec les conditions météorolog­iques actuelles, nous aurions exposé la pelouse en enchaînant trois rencontres.

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