LIGUE B MASCULINE
« Montrer un autre visage » Blessures, méformes, résultats en dents de scie... L’entraîneur Loïc Geiler décortique le début de saison compliqué des volleyeurs fréjusiens, neuvièmes sur douze au classement provisoire.
Déçus de leur défaite face à Martigues le week-end dernier, les volleyeurs de Fréjus doivent une revanche à leur public. Ils reçoivent, ce soir, les Bretons de Rennes, qui restent sur une magnifique victoire chez le leader Mende. l’entraîneur de Fréjus, Loïc Geiler, revient sur le début de saison de ses troupes et présente l’adver saire du jour.
À l’approche du premier tiers de la saison régulière, vous comptez deux victoires pour quatre défaites. Quel bilan tirezvous de ce début de championnat ?
C’est décevant, on est loin de là où on voulait être. On s’enferme donc dans la frustration, la négativité. Il faut se recentrer sur l’équipe, retrouver du plaisir. Il y a quelques satisfactions, comme Atvars Ozolins, qui confirme sa belle saison dernière, ou les deux centraux Peter Ostvik et Antonin Roulleau. Je suis encore un peu sur ma faim concernant le reste de l’équipe.
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L’équipe de Fréjus : Ozolins, Zugic, Suc, Soldner, Roulleau, Ostvik, Karpinski, Marty, Ribbens (libero).
championnat de Ligue B ?
Il est plus ouvert que jamais. À chaque journée, ça peut se retourner. Le championnat est homogène, il y a très peu d’écart entre les équipes. Tout dépend des états de forme, des attitudes de chaque équipe. Seuls les jeunes de France Avenir 2024 n’ont pas encore gagné.
Votre équipe est décimée par les blessures, avec seulement huit joueurs valides. Après une superbe victoire à Nancy, ces mêmes huit joueurs se sont inclinés sèchement à domicile face à Martigues. Comment expliquez-vous cette contre-performance ?
On était bien partis, on a sûrement cru que tout était arrivé. Puis Martigues s’est bien adapté, on n’a pas su relancer la machine. On a baissé les armes, dans la frustration. On est surtout déçus par la manière, on a été trop attentistes. Il faut une grande remise en question pour reprendre du plaisir, être plus concentré sur la manière. À Nancy, on était plus positifs, on était restés concentrés.
Au niveau des blessures, où en sont vos joueurs ?
Notre capitaine Soané Falafala est blessé pour plusieurs semaines. On va prochainement tester
L’entraîneur adjoint des Bleus juge le niveau de la Ligue B « très homogène ».
Daniel Macarro et Lucas Soldner, mais tout ça va prendre du temps. On va donc affronter Rennes avec un effectif à nouveau réduit.
Où en est votre équipe dans les différents compartiments du jeu ?
On n’a pas trouvé notre rythme au service, malgré de bonnes séries, on fait encore trop de fautes. Même chose en réception, où on prend trop d’aces. À l’attaque, ce n’est pas trop mal, notamment grâce à l’efficacité d’Atvars Ozolins. Il y a de très bonnes connexions au centre autour de notre passeur. Quant à notre block, il est bon quand on est disciplinés, ce qui n’a pas été le cas face à Martigues.
Avec trois victoires et trois défaites, Rennes, qui vient de s’imposer chez le leader Mende, fait un bon début de saison. Pouvezvous nous présenter l’équipe bretonne ?
C’est une équipe assez physique. Avec pas mal de joueurs qui découvrent la Ligue B comme leur nouveau pointu. Le passeur Valentin Bouleau arrive d’Illac, Titouan Halle confirme sa belle saison dernière, Philippe Tuitoga est un central expérimenté. Ils viennent également de récupérer leur libero, Julien Legrand, qui était blessé.
Quelles seront les clés pour les battre ?
Ça partira comme toujours du service-réception. Et de notre capacité à nous organiser en bloc-défense. Il faudra montrer un autre visage et prendre du plaisir. Il n’y a pas de solution individuelle, mais exclusivement collective.
Classement
Pts
J G P
Diff
La saison dernière, vous avez fait un beau parcours en Coupe de France. Pour le premier tour, vous vous déplacerez le 6 décembre à Mende. Que pensezvous de ce tirage ?
C’est un des pires déplacements à faire, mais il est intéressant sportivement. Car c’est l’occasion de corriger ce qu’on n’a pas su faire là-bas en championnat (défaite trois sets à un, Ndlr). Seules deux équipes de Ligue B ou d’Élite pourront se frotter à la Ligue A, c’est dommage. On perd ainsi l’essence de cette compétition, qui est plus une « Coupe pro » qu’une Coupe de France.