Sept Français sont détenus en Iran
L’artiste britannique Banksy a posté dans la nuit de vendredi à hier sur son compte Instagram des images d’une oeuvre au pochoir peinte sur un bâtiment bombardé de Borodianka localité près de Kiev devenue un symbole de la résistance ukrainienne aux bombardements russes, confirmant ainsi en être l’auteur. L’oeuvre représente une gymnaste en équilibre sur les gravats. (Capture d’écran Instagram)
Deux nouveaux ressortissants français ont été arrêtés en Iran, portant à sept le nombre de détenus de notre pays dans les prisons de la République islamique, a indiqué hier au quotidien Le Parisien la cheffe de la diplomatie française. « Nous avions des inquiétudes sur deux autres compatriotes et il ressort des dernières vérifications faites qu’ils sont également détenus ,a déclaré Catherine Colonna. Il est plus important que jamais de rappeler à l’Iran ses obligations internationales. Si son objectif était de faire du chantage, ça ne doit pas fonctionner. Nous demandons leur libération immédiate, l’accès à la protection consulaire. Mon homologue iranien, avec qui j’ai eu une conversation longue et difficile, a pris l’engagement de respecter ce droit d’accès. J’attends qu’il soit concrétisé ». Ces deux détenus supplémentaires seraient emprisonnés depuis plusieurs mois, donc avant le démarrage des manifestations qui ébranlent le régime iranien depuis le 16 septembre dernier. Parmi les sept détenus, figurent la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, Benjamin Brière, arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage, et deux syndicalistes, Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai dernier.
« Otages d’État »
Début octobre, Téhéran avait diffusé une vidéo présentée comme des « aveux » de ces derniers, entraînant une réaction virulente de Paris qui avait dénoncé une « mise en scène indigne » et évoqué pour la première fois des « otages d’État ».
Le Quai d’Orsay a appelé depuis les Français de passage en Iran à « quitter le pays dans les plus brefs délais compte tenu des risques de détention arbitraire auxquels ils s’exposent ».