« On va se préoccuper de nous »
Passé dans les catégories de jeunes du RCHCC et de Toulon, Victor Comptat a ensuite pas mal voyagé, entre Brive, Massy, les USA et Rumilly, avant de poser ses valises à La Seyne depuis cet été. L’immense deuxième ligne (2,05 m, 112 kg) espère enfin se stabiliser à l’USS où il se sent bien. Il enchaîne d’ailleurs aujourd’hui sa septième feuille de match en huit journées face à ses ex-coéquipiers.
On imagine que ce match a une saveur particulière pour vous...
C’est toujours spécial d’affronter ses anciens partenaires, dont beaucoup sont des amis. J’ai pris énormément de plaisir à jouer dans les montagnes (sourire) et je sais surtout le contexte dans lequel on va évoluer. Il y a beaucoup d’ambiance au stade, on va se faire « brancher », et on va nous imposer beaucoup de combat. Il faut se préparer à ça.
Craignez-vous d’être « ciblé » notamment dans le secteur de la touche ?
Je ne crois pas qu’il existe un plan anti-Comptat (rire). Ils connaissent mes points forts et mes points faibles. L’inverse est vrai aussi… On va se préoccuper de nous en essayant d’améliorer encore notre jeu et d’être performants dans le secteur de la conquête. En face, ils ont récupéré du monde et il y aura une forte résistance.
Un mot sur l’équipe nationale américaine qui joue actuellement à Dubaï sa qualification à la coupe du monde...
Les États-Unis et le Portugal s’affrontent en finale vendredi. Le vainqueur verra la France et j’espère que ce seront les Américains. J’ai été international moins de 20 ans, j’ai été appelé avec les Falcons (A’) et je garde dans un coin de la tête qu’une sélection au Mondial est toujours possible. À moi d’être performant avec mon club. Le destin fera le reste.