Le compte n’y est toujours pas
Quinze jours après avoir partagé les points avec Toulouse (2-2), le TEF a récidivé hier, face à un autre mal classé, Marcouville (4-4). Soyons clairs : pour la bonne opération, il faudra repasser. Ce matin, le compte n’y est toujours pas pour une formation qui s’enlise en milieu de tableau. Mais vu les circonstances, les Rouge et Noir peuvent s’estimer heureux d’avoir tenu le nul. Privés de Pupa et Barake, suspendus, et de Celso, coincé à Madrid, ils ont aussi perdu Feijão dès la 26e minute, expulsé. Le tournant de la rencontre.
« Pas aidés... »
À ce moment-là, ils mènent 31 -- puis 4-2 quelques instants plus tard. Mais en jouant le dernier quart d’heure avec un seul remplaçant, les Toulonnais ont fini par s’écrouler, forcément fatigués. Excellent jusque-là, Kerroumi peut regretter les deux derniers buts encaissés. Le gardien aurait pu mieux faire sur les frappes d’Ourimi et S. Si Chaib (4-3, 29e puis 4-4, 38e). « Le carton rouge change tout.
Déjà qu’on n’est pas beaucoup… On n’est pas aidés par les arbitres, mais ce n’est pas une excuse. On rate beaucoup d’occasions, moi le premier, et on doit travailler en défense, moi le premier », juge Alvaro Mesa Maldonado.
L’ailier espagnol a ainsi raté deux balles de match dans les dernières secondes, sorties à merveille par le gardien francilien remplaçant W. Si Chaib. Mais il a aussi lancé les Toulonnais, grâce à un doublé d’entrée (2-0, 6e). Ce qui en fait le meilleur buteur de son équipe avec Renan (cinq réalisations chacun). Dans cette colonne, deux de leurs coéquipiers ont ouvert leur compteur hier : Rodrigo Viana, qui a
converti un penalty généreux, et Vinicius De Menezes, à la conclusion d’un festival de Nito. Anecdotique au vu du score final.
« Toulouse et Marcouville étaient deux matches à gagner avant de défier MouvauxLille et Laval. Mais peut-être qu’on joue mieux contre les grosses équipes », conclut Mesa Maldonado. Le TEF devra déjà, pour cela, retrouver des forces vives.