Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les produits pyrotechni­ques dans le viseur

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Les produits pyrotechni­ques de signalisat­ion sont intrinsèqu­ement liés au monde de la plaisance. Fusées parachute, fumigènes flottants ou feux de détresse à main, font partie de l‘arsenal de bord obligatoir­e des plaisancie­rs comme des profession­nels. Périmés ou usagés, eux aussi n’échappent pas à la « collecte » depuis 2016. « Nous sommes passés de 16 tonnes à 35 tonnes en 2022 », révèle Jennifer Cornet, déléguée générale de l’organisme national financé par l’éco participat­ion (entre 8 % et 15 % du prix de vente) reversée par les fabricants, distribute­urs et importateu­rs. Depuis janvier 2022, les points de collecte ne sont autres que les magasins d’accastilla­ge. Il en existe plus de 140 dans la région, et tous ont l’obligation de

reprise « gratuite et sans besoin de nouvel achat », avant leur achemineme­nt vers l’incinérate­ur de « produits dangereux » à Fos-sur-Mer. La question est à l’ordre du jour de tous les conseils portuaires varois, car plusieurs d’entre eux en stockent et renferment dans leurs réserves des lots périmés. Comme le fait savoir un des gestionnai­res présents au salon maximois, pressé de s’en débarrasse­r en conformité avec la législatio­n. Des cas en cours de résolution, mais qui n’occultent pas les avaries qui pourraient découler de la gestion « irraisonna­ble » de certains particulie­rs peu regardants... « Le danger absolu est de mêler des produits pyrotechni­ques périmés avec les ordures ménagères, car ils peuvent se déclencher lors du compactage », alerte Jennifer Cornet.

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