Fort du Pradeau rénové : la parole est aux visiteurs
Un visite intéressante mais un tarif un peu élevé, un chemin qui mériterait une mise en lumière : voilà quelques observations formulées par des visiteurs croisés hier à la Tour Fondue.
Elias, et Maëlo, âgés respectivement de 5 et 2 ans, se sont offerts, hier matin, avec leur maman Aurélie, originaire de La Londe, une visite du petit ouvrage fortifié, appelé fort Pradeau. Si ce nom évoque le terme « petit pré », en lien avec les prairies agricoles qui l’entouraient, il est plus connu à Hyères comme ailleurs sous le nom de Tour Fondue.
Le site qui est désormais la Maison du Parc national de Port-Cros a été inauguré après une restauration de deux ans et 2,50 M.
En quittant cet espace muséal, notre famille – comme les quelques visiteurs qui ont bravé le mistral ce dimanche – ont le sourire. « Cela faisait longtemps qu’on n’était pas venu ici. J’ai bien aimé le fait que les parents et les enfants puissent partager ensemble un espace immersif à l’intérieur du site, assez ludique comme l’éveil des cinq sens », commentait
Aurélie.
Geneviève, originaire d’Aix-en-Provence, venue avec son fils Thomas « visiter pour la première fois la Tour Fondue » qu’elle ne connaissait « que de nom », ne tarit pas d’éloges sur la vue imprenable pour accéder à cette batterie côtière construite sur ordre du cardinal Richelieu en 1634. « Le cadre est éblouissant. La vue est spectaculaire ! », commente Geneviève en quittant la terrasse panoramique de ce que fut la plateforme d’artillerie, véritable balcon avec vue exceptionnelle sur le territoire du Parc national de Port-Cros.
« Scientifique, ludique et interactif »
Au-delà du panorama, l’Aixoise a apprécié un relief côtier qu’elle ne s’attendait pas à voir. Accompagnée de son fils, elle a pris le temps de visiter au niveau inférieur l’espace immersif faisant découvrir au visiteur
Le chemin sécurisé, et conduisant à l’ouvrage fortifié « devrait être éclairé », selon les visiteurs peu rassurés à 18 heures, horaire de fermeture en hiver, de s’aventurer à la nuit tombée.
les richesses cachées insulaires, continentales et marines du parc national. Elle se disait ravie de découvrir, comme une amie du Pradet, l’existence du sanctuaire Pelagos. Si elle avoue « ne pas avoir tout maîtrisé scientifiquement et trouvé les explications assez pointues et nécessitant une bonne connaissance de base », elle a apprécié le côté interactif et ludique. Une visite «oùil faut prendre du temps », reconnaît aisément cette Aixoise. Elle l’avoue : « Le tarif d’entrée fixé à 8 euros pour les adultes m’a un peu étonné ». Ceux et celles interrogés, hier, bien que tous favorables à ce que l’entrée soit payante, trouvaient le tarif légèrement excessif. « C’est trop coûteux. Si cela était à 5 euros, cela serait déjà un bon chiffre », commentait ce couple, originaire de Bourgogne. « Au départ, cela m’a paru cher. Puis en me rendant à l’intérieur, j’ai découvert tout ce qu’il y avait à voir, je ne suis dit qu’il fallait soutenir le projet. Plutôt que d’avoir une ruine, autant avoir une approche historique et des infos sur le parc national. Je trouve cela génial », confiait Anne en quittant le fort avec ses proches. Le chemin d’accès au fort pourrait être éclairé, ont fait remarquer certains visiteurs. Une « mise en valeur nocturne par un léger éclairage scénique » ne serait pas pour déplaire à Sébastien et Stéphanie, habitants La Tour Fondue.