Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Guyane, Australie… Quels dégâts ?
La fourmi électrique est originaire de zones tropicales comme la Guyane où elle est naturellement présente. Sauf que depuis peu, elle a tendance à envahir les zones urbaines, dont Cayenne. Ailleurs, elle a élu domicile dans des territoires ultramarins français. En Nouvelle-Calédonie, les premières conséquences sont visibles. La présence d’un oiseau, le cagou, est moins importante là où il cohabite avec ce ravageur. La fourmi électrique a également été repérée en Polynésie française, à Tahiti. Des plans de lutte contre l’espèce existent mais ils n’ont pas réussi à résoudre le problème.
Une lutte coûteuse
« Si la zone n’est pas complètement éradiquée cela repart instantanément, pointe Olivier Blight. Leur force, c’est leur nombre. Elles occupent tout et parfois sur des surfaces énormes. »
Dans les zones en question, la fourmi se déplace aussi bien sur le sol que dans les arbres. Nos voisins espagnols l’ont également observée aux abords de Malaga. D’autres territoires à travers le globe en font également les frais comme l’île d’Hawaï située dans l’océan Pacifique ou bien en Afrique centrale.
Un peu plus loin sur la planète que le problème est nettement plus important mais suivi de près. L’Australie fait partie des territoires pilotes dans la lutte contre la wasmannia auropunctata. Dans l’État du Queensland, pas moins de 30 millions de dollars ont été dépensés, avec des effets limités sur du court terme. Malgré ces résultats timorés, le pays océanien reste un pionnier. Les médecins sont par exemple sensibilisés au sujet et aident à recenser les piqûres suspectes afin d’identifier les zones infestées. Des mesures de quarantaine sont d’ailleurs exigées à certains endroits. En comparaison, la problématique varoise peut paraît mineure, mais jusqu’à quand ?