Des souvenirs de Jean-Claude Brialy aux enchères
Des objets ayant appartenu à l’acteur français et à son compagnon passent sous le marteau à Nice
Les fans de Jean-Claude Brialy (1933-2007) peuvent se réjouir. Les derniers souvenirs de l’acteur français s’apprêtent à être mis aux enchères à l’occasion d’une vente organisée par la maison Boisgirard-Antonini à Nice, le 27 novembre prochain. « Il s’agit de la succession de son compagnon Bruno Finck », précise maître PierreDominique Antonini, commissaire-priseur. C’est en 1979 que Jean-Claude Brialy croise le regard de Bruno Finck (1962-2021), Vençois d’origine et de 29 ans son cadet. Dès lors, le couple ne se quitte plus et vivra une idylle de près de 30 ans, qui s’achève au décès de l’acteur en 2007. Parmi les oeuvres proposées, on trouve divers objets leur ayant appartenu tel que des sacoches Louis Vuitton, une sélection d’affiches Yves Saint-Laurent, des dessins et gouaches de Charles Lapicque ou Raymond Moretti. Tous estimés de quelques dizaines à quelques centaines d’euros. Parmi eux : un émouvant pastel de Catherine Deneuve (1943), daté d’avril 1995 et intitulé « Fleur mauve », ou encore un dessin de « Poule » de César (1921-1998), évalué entre 300 et 500 euros. Au-delà de la succession de
Bruno Finck, la vacation présente également une superbe sélection de sculptures signées par des grands noms, comme cette fonte posthume de Camille Claudel (1864-1943) intitulée « Çacountala ». L’oeuvre a été réalisée en 12 exemplaires à partir de l’esquisse en terre cuite conservée par la famille du propriétaire jusqu’en 2017, et aujourd’hui exposée au musée d’Orsay. Son estimation : entre 8 000 et 12 000 euros. On découvre aussi une Diane Chasseresse en bronze à la cire perdue réalisée par Marius-Joseph Saïn (1877-1961), datée de 1930 et estimée entre 40 000 et 50 000 euros ; ou encore, une monumentale sculpture en fer forgé martelé « Trois serpents » (1934) de Michel Zadounaisky (19031983), figurant un anaconda, un python royal et un boa dans un parterre végétal et qui pourrait s’envoler pour la somme de 40 000 euros. Autant de lots qui seront exposés dans les locaux de l’étude du jeudi 24 novembre au samedi 26 novembre, au 40/42 rue Gioffredo à Nice.