Cascade de retours
Le demi de mêlée seynois Clément Vercruysse retrouve ses anciens coéquipiers dijonnais ce dimanche à Marquet, en espérant que son pack retrouve de l’avancée, après sa contre-performance à Rumilly.
Après leur prestation décevante à Rumilly, les Seynois se doivent de réagir, afin de ne pas se faire doubler au classement par à une équipe dijonnaise en net regain de forme. Le scénario qui s’est produit la semaine passé en Savoie (défaite 25-6), n’est pas sans rappeler celui d’il y a un mois à Bédarrides : un premier acte de bonne facture, puis l’effondrement après la pause, ce qui avait conduit à une colère froide du manager,
Sébastien Decarre. S’en était suivie une excellente réaction de ses joueurs, le week-end suivant face à Vienne.
Espérons que l’histoire se répète aujourd’hui face à Dijon (15 h 15 à Marquet), même si l’adversaire semble d’un calibre supérieur. Relégués de Nationale, les Bourguignons ont pour objectif la remontée immédiate. Et si leur départ dans la compétition n’incitait pas à l’optimisme, leurs dernières prestations ont inversé
la tendance. Avec trois succès consécutifs, ils viennent de recoller au peloton des qualifiables et ils ont l’opportunité de doubler leurs adversaires du jour en poursuivant sur leur dynamique.
Autant dire que les Seynois ont intérêt à réagir en faisant preuve de caractère tout d’abord, et en remettant certaines choses dans le bon ordre, à commencer par la conquête directe chahutée à Rumilly.
La bonne nouvelle est que le staff récupère de nombreux éléments. À commencer par les deux suspendus Mehdi Boulahsen et Louis Durbesson, ainsi que les blessés de longue date, à savoir Laurent Magnaval et Romain Garret, qu’on n’avait plus vu depuis sa blessure à Graulhet lors de la première journée. Le pilier international espagnol Aboitiz est également de retour de sélection et entrera
en cours de match à gauche de la mêlée, sachant que le poste de pilier droit est confié à Mehdi Merabet (lire par ailleurs).
Sur le papier, l’USS a donc les
moyens de ses ambitions. À condition de mettre les ingrédients nécessaires, et de maîtriser un peu mieux les temps faibles que dimanche dernier...