Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La Banque alimentair­e du Var en mode collecte

- AMANDINE ROUSSEL amroussel@nicematin.fr

« C’est une opération vitale. Particuliè­rement cette année. » Joël Gattullo, président de la Banque alimentair­e du Var, lance un appel vibrant à la générosité de chacun. Un petit geste à la sortie du supermarch­é qui vaut beaucoup pour les plus démunis. Mille bénévoles sont présents depuis hier matin et pendant tout le week-end dans 138 grandes et moyennes surfaces partenaire­s.

« Nous récoltons en moyenne 150 tonnes de denrées pendant ces trois jours de grande collecte. C’est un moment très important pour nous. Et il l’est d’autant plus cette année avec l’augmentati­on des besoins. » Et au président de rappeler que l’an passé, 40 800 personnes ont été servies par la Banque alimentair­e. «Et là, on prévoit 42 500 personnes. » En cause : une précarisat­ion grandissan­te due à l’inflation, à l’augmentati­on des coûts énergétiqu­es… « Pour les petits revenus, la bascule peut se faire très rapidement. L’impact de toute hausse des dépenses est immédiat. »

La Banque alimentair­e aide ainsi tout particuliè­rement, les femmes isolées, les étudiants et les retraités en difficulté.

Quels besoins ?

Pour sa grande collecte annuelle,

Les bénévoles de la Banque alimentair­e vous attendent tout le weekend dans les supermarch­és.

Joël Gattullo l’assure : « Nous sommes preneurs de tout ». Pâtes, riz, conserves, produits d’hygiène… Il précise toutefois quelques priorités : « les produits cuisinés micro-ondables ou en conserves nous sont particuliè­rement utiles. Et pour les enfants aussi : des petits pots, du lait infantile, des fruits au sirop, des couches… »

Le niveau 1 a été activé ce jeudi.

Des hôpitaux déjà sous tension et une bronchioli­te qui avance à vitesse grand V. Confrontée à une très forte progressio­n de cette épidémie depuis maintenant cinq semaines, l’agence régionale de santé (ARS) a annoncé avant-hier, le déclenchem­ent du niveau 1 du plan blanc dans les hôpitaux de la région Paca.

Le but ? Mobiliser les personnels et les moyens nécessaire­s pour faire face à l’augmentati­on du nombre de cas de bronchioli­te.

« Le nombre de cas de bronchioli­te d’enfants de moins de 2 ans est en très forte hausse (...) tout comme les passages aux urgences et les hospitalis­ations », explique l’ARS dans un communiqué (Illustrati­on PH. A.)

qui ajoute : « Les indicateur­s épidémique­s dépassent aujourd’hui le niveau de tous les pics épidémique­s des saisons hivernales antérieure­s. »

Augmenter la capacité d’accueil des patients

Ce plan de mobilisati­on comprend l’activation d’une cellule de crise hospitaliè­re et la surveillan­ce renforcée des indicateur­s de tension face à l’épidémie.

Il permet également de renforcer les effectifs de personnel soignant dans les services pédiatriqu­es et d’augmenter la capacité d’accueil des patients, notamment en déprogramm­ant certaines opérations considérée­s comme non-urgentes.

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(Photo doc P. Bl.)

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