Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Directeur de course, c’est ma passion, pas un métier »

Le Solliès-Pontois Pascal Mangiapan est directeur de course du Roscar Endurance 360 dont la deuxième édition débute demain. Le Solliès-Pontois revient sur sa passion de l’automobile.

- PROPOS RECUEILLIS PAR LY. F.

Directeur de course depuis 1992 et directeur de course du Roscar depuis 2020, année d’officialis­ation du championna­t Roscar par la FSSA, Pascal Mangiapan devient le chef d’orchestre au top départ donné sur la piste. Ce dimanche, c’est toujours avec bonheur que Pascal Mangiapan de Solliès-Pons, enfilera sa casquette de directeur de course et fera grésiller son talkie-walkie sur la piste du Paul Ricard pour le top départ de la seconde édition du Roscar Endurance 360.

Pourquoi le choix d’être directeur de course ?

Directeur de course, c’est ma passion, pas un métier, car je suis tombé dans le sport auto depuis tout petit. J’aime la course, j’aime les voitures et ma qualité de directeur de course me permet d’allier ma passion avec la mise en oeuvre de courses pour des organisate­urs émérites comme c’est le cas de Philippe Naniche pour le Roscar. Un directeur de course, est la personne qui fait appliquer le règlement imposé par la fédération. Cela demande de bien connaître ce règlement, les procédures aussi, de départ arrêté ou lancé, .... Il aussi celui qui donne les instructio­ns aux commissair­es de pistes, il est relation permanente avec les responsabl­es de chronos. Il également sous ses ordres un commissair­e technique qui permet de valider la conformité des voitures avant leur entrée en piste. Cela demande donc d’être à l’écoute de tous, des pilotes et des teams.

Quelle est la particular­ité du Roscar Endurance ?

Alors que les meetings habituels du Roscar se composent de séances de roulages, puis d’une séance d’essais qualificat­ive et pour finir de deux courses d’une

Pascal Mangiapan, directeur de course au Paul Ricard.

heure, avec un équipage d’un ou deux pilotes, le Roscar Endurance 360, sont composés de séances libres, d’une séance qualificat­ive avant d’entamer une course d’endurance de 3h45. Les équipes sont constituée­s de 2 à 4 pilotes. Vu du poste de directeur de course, rien ne change, hormis les arrêts aux stands obligatoir­es sont différents.

Du fauteuil de commandeme­nt dans la salle obscure, le top départ est-il aussi grisant qu’il peut l’être dans le cockpit d’une voiture de course ?

Au top départ d’une course, en effet, le directeur de course est aussi sous tension que le sont les pilotes. Le départ est toujours un moment important, grisant et aussi celui qui peut engendrer des problèmes, comme un accrochage, des touchettes ou autres. Le dir de course est sur le qui-vive et doit savoir réagir rapidement afin d’éviter le suracciden­t.

Le meilleur souvenir ?

Pour en choisir un parmi de nombreux, celui du trophée Andros, pour les rencontres que j’y ai faites : Jean-Pierre Pernaut, Christophe Dechavanne, Elodie Gossuin alors Miss France, Margot Laffite. Des pilotes aussi, Alain Prost, Olivier Panis...

Et le pire souvenir ?

Le pire souvenir...non, ça ne se raconte pas ! Chaque départ de course qui commence mal est un mauvais souvenir.

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(Photo L. F.)

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