Des correspondants au plus près de la vie locale
Vous lisez leurs articles, les avez peut-être déjà croisés ou ils vous ont interviewés : qui sont les correspondantes et correspondants locaux de presse ? On vous explique.
Les correspondants locaux de presse (CLP) sont des femmes et des hommes qui exercent cette activité accessoire en plus de leur travail, ou pendant leurs études ou encore à l’âge de la retraite. Ils sont un peu plus de 200, qui chaque jour, recueillent des informations pour le Groupe Nice-Matin. On vous dit tout sur cette mission au plus près de la vie locale.
Quel est leur statut ?
Le correspondant local de presse n’est pas un journaliste, ni un pigiste. Selon la loi, il est un travailleur indépendant, rétribué à l’article selon un barème établi par le journal. La loi datant de 1987 indique : « Le correspondant local de presse départementale et régionale contribue, selon le déroulement de l’actualité, à la collecte de toute information de proximité relative à la zone géographique déterminée ou à une activité sociale particulière pour le compte d’une entreprise éditrice. Il s’agit d’un apport d’informations soumises avant une éventuelle publication à la vérification ou à la mise en forme au préalable par un journaliste professionnel. »
Quelle est leur mission ?
Le correspondant construit un réseau et se met en contact avec toutes les personnes susceptibles d’être sources d’information sur son secteur géographique. Il trie ensuite ces informations avec, comme seul leitmotiv, l’intérêt du lecteur. Qu’est-ce qui va avoir un impact sur sa vie quotidienne ? Quel service va voir le jour dans sa commune ? Quelles infos pratiques je peux lui donner pour circuler, stationner, se loger, travailler, se divertir ? Quelle info insolite, drôle, je peux lui raconter ? Que puis-je lui apprendre sur l’histoire de sa commune, son patrimoine ? Quelle personne vivant ici a un parcours incroyable à raconter ?
Le ou la correspondante va envoyer des petites brèves de manière fréquente (elles vont alimenter la rubrique « agenda »). La plupart des sujets sont proposés à la rédaction qui les validera ou non. La rédaction peut aussi co-construire les sujets avec eux. Tout contenu (copie de correspondant ou de journaliste, texte publicitaire, commercial ou publi-rédactionnel) est relu et amendé si nécessaire, car cela engage la responsabilité du journal.
Comment les contacter ?
Pour joindre le ou la correspondante, vous pouvez contacter l’agence Var-matin, Nice-Matin ou Monaco-Matin de la grande commune la plus proche, soit en téléphonant au numéro du standard : 04.93.18.28.38, ou en envoyant un mail : redaction@nicematin.fr
Pourquoi ils et elles sont indispensables ?
Les correspondantes et correspondants sont des piliers du journal. Chaque jour, ils sont sur le terrain et sont les yeux et les oreilles de notre rédaction. Ils font vivre leurs communes et leurs villages, en relayant tout ce qu’il s’y passe. Ils sont un lien de proximité indéfectible et très précieux. Un maillon essentiel dans la grande chaîne de l’actualité. Du recueil de l’info, jusqu’à votre boîte aux lettres ou votre vendeur de journaux. Ils et elles sont les témoins de nos territoires et participent activement à créer une mémoire locale. Merci à eux ! Parmi les correspondants, certains sont avec nous depuis plusieurs dizaines d’années !
Quelle est leur liberté d’agir ?
Leur liberté est la même que celle des salariés de la rédaction. Ils doivent respecter la loi et leurs articles doivent présenter un intérêt pour le lecteur. Ils et elles sont contraints par l’espace disponible dans le journal. Ce qui les amène, après quelques années d’expérience, à faire leur propre choix parmi les sujets. Quand ils ont un doute, il y a une discussion avec la rédaction. C’est le responsable de l’édition qui prend la décision, en tenant compte de tous les critères cités précédemment.