L’interview exclusive de Robert Pirès Le foot n’a jamais été aussi drôle !
AVEC ROBERT PIRÈS
De passage à Paris pour représenter Sports Elite Jeunes, dont il est l’ambassadeur, Robert Pirès a accepté de se mettre à nu pour Vie pratique Féminin. Les questions fusent et le champion du monde nous avoue tout sur tout.
Te voilà parrain de Sports Elite Jeunes. En quoi ton engagement consiste-t-il ? Dès cet été, je me rendrai sur deux « training camps », à Vichy et à Mâcon. Ce sera l’occasion pour moi de faire profiter les jeunes de mon expérience. Mais au-delà de la technique pure, ce sont surtout des valeurs que je voudrais leur transmettre. Allez hop, on oublie un peu la Coupe du monde. À part le ballon rond, donne-nous trois mots qui te font penser aussitôt au Brésil.
Samba. Chaleur. Copacabana. Dieu créa la femme… Et toi, qu’aurais-tu créé avec des superpouvoirs ?
Une autre femme. (il rit) La chose la plus dingue que tu as faite pour impressionner une fille ?
Prendre un jet privé pour aller la rejoindre. Par amour. On vous voit tous descendre du bus avec vos baladeurs sur les oreilles. Qu’est-ce qui passe en boucle sur ta playlist ? Je n’ai pas de chanteur ou de groupe préféré. Mais j’écoute pas mal de hip-hop et de R’n B américain. Et aussi un peu de rap français. Honnêtement, tu le connais, le deuxième couplet de « La Marseillaise » ? Malheureusement, non. Je l’avais appris au service militaire mais j’ai tout oublié… Dans le mieux la vie, ? quelle devise te correspond
« Qui ne tente rien n’a rien ! » Sur qui se la la planète pète le football, plus ? On quel veut est un le nom joueur ! Qui se la pète le plus ? (il réfléchit) Je dirais Cristiano Ronaldo. Mais il est tellement fort qu’il peut se la péter. La première chose que tu mets dans ta valise ? Ma trousse de toilette. Et aussi un slip ! On ne sait jamais, ça peut toujours servir… (il rit). Quand tu entends « I Will Survive », tu penses à quoi ? À Gloria Gaynor ou à la Coupe du monde 98 ? Je pense à Vincent Candela. C’est lui qui nous a mis cette chanson dans la tête. Le responsable, c’est lui ! Non, sérieusement, ça ne me dérange pas de l’entendre. Au contraire, ça me rappelle de très bons souvenirs.
Ton rêve de gosse, c’était quoi ? Être footballeur professionnel. Et une fois que je le suis devenu, ça a été d’avoir la chance de pouvoir soulever un jour la Coupe du monde. Mais c’était un rêve dont j’étais loin de penser qu’il se réaliserait un jour…
À l’école, quel était ton surnom ?
Le canard.
Pourquoi ? Tu chausses du combien ? Du 42. Mais c’est plus en rapport avec ma démarche qu’avec la taille de mes pieds.
Que faut-il faire pour te séduire ? Me repousser. Le coup du « Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis… », avec moi, ça marche.
La rencontre qui t’a le plus marqué ? Pete Sampras. J’ai toujours été fan de tennis et j’ai eu la chance de le rencontrer lors de l’Open de Paris-Bercy, en 1998. Il m’avait donné un tee-shirt dédicacé et moi,
un maillot de l’OM. Et aussi Johnny Hallyday. J’ai eu la chance de dîner avec lui juste après son concert au Parc des Princes en 2003, pour ses 60 ans. Il est comment Johnny, en vrai ? Top ! C’est un mec extraordinaire. Vraiment. Si tu devais changer de prénom, tu choisirais lequel ? Probablement Antoine. Aujourd’hui, à 40 ans, j’aime mon prénom mais c’est clair que Robert, à 15 ans, c’était dur à porter. J’en ai un peu souffert. Avec un papa portugais et une mère espagnole, on peut dire que question intégration, j’ai eu le prénom parfait… Il te reste 24 heures à vivre et, pas de bol, c’est pile le jour de la finale de la Coupe du monde. Que fais-tu ? Je reste chez moi avec mes proches. Jusqu’au bout. Le foot m’a permis de vivre de belles choses et de gagner beaucoup d’argent mais dans la vie, il y a des priorités. Et la famille en fait partie.